jeudi 2 juillet 2009

NOTRE BLOG A FAIT PEAU NEUVE

Suggestions, propositions d'améliorations... n'ont pas manqué depuis que nous avons créé notre blog début 2009. Nous en avons tenu compte et décidé de vous proposer un graphisme que nous espérons plus convivial augmenté de nouvelles fonctionnalités (infos politiques nationales, météo locale... et même une vue de Romilly par satellite !) Bien évidemment, vous pourrez de ce nouveau blog venir consulter nos anciens articles.

Retrouvez-nous donc sans attendre à l'url suivante :

Merci de votre fidélité.
L'équipe de "Romilly, une ville pour tous"

lundi 22 juin 2009

MAIS QUE FAIT LA POLICE… MUNICIPALE ?

Un rappel de ses attributions et un premier bilan peuvent déjà être effectués pour la période de mars à mi-juin :
- travail de recensement des chiens dangereux : 16 en catégorie 1 (pitbulls) et 69 en catégorie 2 (rottweilers) répertoriés ;
- charge des objets trouvés ou perdus ;
- 255 verbalisations dont 251 pour stationnement illicite ;
- 72 % des contraventions ont été réglées ;
- 379 « mains courantes » ;
- 202 réquisitions opérées à la demande de personnes ;
- 314 appels téléphoniques reçus ;
- les troubles de la sécurité publique sont leur seconde cause d’intervention ;
- 2 agents supplémentaires vont grossir prochainement l’effectif actuel ; l’amplitude journalière pourra ainsi augmenter ;
- elle engage l’opération « tranquillité-vacances » ;
- en 1ère étape, 8 caméras de surveillance seront installées dans les prochaines semaines pour un coût de 122 000 € dont 65% subventionnés.

La police municipale a donc repris dans notre ville, des missions confiées auparavant à la gendarmerie ou à la police nationale et à la charge de l’Etat.

- Sans remettre en cause le travail, plutôt satisfaisant, réalisé par ces employés municipaux, on peut néanmoins vigoureusement regretter que ce service du à tous les citoyens soit désormais imputé aux finances locales. Une estimation en chiffre le coût annuel à environ 300 000 € (personnel complet, plus charges de fonctionnement et d’équipement). L’Etat n’assure plus ses missions républicaines et égalitaires de sécurité; il en transfère les charges aux collectivités avec la « bénédiction » de ses « locaux ».

- Cette tendance s’amplifiera dans les prochains mois avec la fermeture annoncée dans notre pays de 170 brigades de gendarmerie, accompagnée de la suppression de 3 000 postes. Dans les années futures, les municipalités seront donc confrontées à des choix financiers cornéliens : entretien d’une école ? aménagement d’un gymnase ? subvention aux associations… ou police municipale ? La droite locale a déjà fait son choix !
André Diot

mardi 9 juin 2009

CONSEIL MUNICIPAL DU 06/06/2009

Débats de fond avant l'ordre du jour

7 personnes seulement pour assister au conseil municipal de ce samedi, même 6 élus s’étaient absentés (auxquels il faut ajouter le départ anticipé du maire et de 3 adjoints).

Dommage, car si l’ordre du jour semblait peut-être sans originalité, l’actualité romillonne a permis l’instauration d’un débat de fond sur l’emploi et le domaine scolaire. Tout d’abord, une minute de silence fut observée en ce 6 juin pour les victimes du débarquement de Normandie.

- Il s’ensuivit les « communications » du maire.
Si en préambule du dernier conseil municipal Eric Vuillemin épingla la presse locale, ce sont les blogs internet qui ont été la cible privilégiée du premier édile qui a cru bon rappeler le respect de la loi sur la personne. Les parutions des blogs font l’objet d’attaques qui « énervent beaucoup de monde », colportent « des propos ultra-mensongers ». Les personnes qui font vivre ces blogs ont-elles des leçons de morale à recevoir ? Qui peut se le permettre ?

Il est dommage que deux responsables de ceux-ci présents dans la salle n’aient pas eu droit à la parole, elles avaient sans doute quelques éclaircissements à apporter ! D’autre part, puisqu’il est question de propos et d’attitudes immoraux, les citoyens qui ont tout à fait le droit de s’exprimer par le biais du net ne subissent-ils pas les répercussions de tels comportements de la part d’élus et non des moindres ? Des exemples en témoignent, le débat peut s’ouvrir !
Mais l’adage populaire ne saurait mentir, il est toujours plus facile de regarder chez son voisin que de balayer devant sa porte.

- ECOLE MIGNONNETTE :
Claude Maitrot fit le point sur ce dossier et la situation de cette école (lire par ailleurs sur notre blog). Il demanda que le conseil municipal se prononce par un avis défavorable sur la fermeture de la classe de maternelle.
M.T. Lucas indiqua qu’il y avait à ce jour 52 inscrits (sans tenir compte des enfants de moins de trois ans) à l’école maternelle, supplantée par le maire qui indiqua que si le chiffre de 61 élèves était atteint, il n’y aurait aucun souci pour la réouverture de la classe. Cette situation résulte de la baisse de la population à Romilly que la situation de futurs logements va arranger.

Claude Maitrot fit un rappel du conflit, de l’attitude déplorable de M. Beaujean et s’indigna qu’une fédération de parents d’élèves n’arrive pas à être informée du nombre d’inscrits. Il réitéra sa demande pour que le conseil municipal se prononce comme cela fut le cas dernièrement pour l’école Gambetta. Pour le Maire, M. Beaujean est simplement venu discuter (avec quelles conséquences…) et, pour ce dernier, il y a d’autres moyens de s’exprimer que la façon dont les parents ont agi (est-il le mieux placé pour moraliser ce débat ???). La situation de Mignonnette n’est pas un cas isolé puisqu’il manque 4 élèves à l’école Gambetta pour le maintien d’un poste.

Joë Triché regretta qu’une décision de cette importance soit intervenue 2 jours après le dernier conseil municipal. Le problème de fond résulte de la politique du gouvernement qui a décidé de supprimer plus de 11 000 postes d’enseignants sur le territoire français à la prochaine rentrée, et Romilly d’en subir les conséquences. Selon lui, les moyens accordés doivent tenir compte de la situation de chaque territoire et lorsque des difficultés scolaires se font jour, davantage doit être mis à disposition afin que tous les enfants aient les mêmes chances de réussite.

Eric Vuillemin défend une autre conception, indiquant que si les effectifs de l’Education Nationale ont été plus que doublés au cours de 35 dernières années, les résultats n’ont pas été à la hauteur des moyens déployés. Il faut réformer le système, « avoir un discours de vérité ». En regrettant que cette question ait occupé plus de 30 minutes de l’emploi du temps de la matinée, il indiqua son refus d’instaurer un vote.

- Par l’intermédiaire du député Mathis, le maire a agi pour proposer une loi qui amoindri les droits d’un directeur général de services municipaux lorsque sa collaboration avec une mairie cesse.

- DOSSIER OLYMPIA :
Un échange de points de vue intéressant s’est produit entre les différentes composantes de la gauche et la droite sur la question de l’emploi. Pour Henri Guérin, les pouvoirs publics doivent accompagner Olympia financièrement en retour d’exigences sur l’innovation et la recherche, et l’amélioration des conditions sociales des travailleurs roumains employés par celle-ci. Pour Claude Maitrot, c’est à l’Etat et aux banques d’agir, il apporte son soutien aux syndicats et aux salariés qui demeurent dans l’entreprise actuellement. Un audit financier s’impose.

Pour Joë Triché, un débat est instauré sur une situation concrète. La polémique entre les anciens salariés et ceux encore dans l’établissement est venue de ceux qui ont pointé du doigt les salariés victimes de la stratégie de l'entreprise, cherchant le profit en délocalisant.
IL NE FAUT PAS TRANSFORMER LES VICTIMES EN COUPABLES !
Il ne peut croire qu’il n’y a pas de trésorerie alors que les profits ont du s’accumuler au regard de la baisse des coûts de production (salariés payés 110 euros en Roumanie et encore moins en Turquie). D’où sa proposition d’une enquête indépendante sur la situation financière du groupe Olympia, Roumanie comprise.

Le conseiller général s’est déclaré contre les fonds publics, ce serait encourager le non-respect de la loi, le secteur bancaire doit accorder un prêt pour soutenir l’économie. Les banques viennent de recevoir des milliards d’euros de l’Etat et ce secteur doit les utiliser pour soutenir l’emploi et les entreprises. Les collectivités doivent accompagner par d’autres moyens et il est d’ailleurs dommage que le maire de Romilly n’ait pas de proposition à formuler.

Eric Vuillemin déclara avoir demandé un audit le 13 mai, il défend le fait de ne pas avoir proposé des reclassements vers des pays extérieurs à moindre salaire. Il y a un besoin d’innovation chez Olympia, le souci est de maintenir l’emploi à Romilly, la question roumaine est du ressort de l’Europe. Il refusa d’instaurer une délibération car heureusement, il aurait d’autres moyens qu’il garde jalousement secrets… Il souligna qu’Olympia payait 106 000 euros de taxes foncières à la ville.

Christophe Latrasse regretta que la volonté des syndicats reste sans effet sur cette question. Ces derniers désirent que dans le cas d’un plan social, la formation puisse être développée. Il a remis en cause la politique industrielle de l’Etat. Depuis 2001, la droite aux affaires nationales n’a rien fait pour changer une loi qu’elle critique aujourd’hui. Il s’agit du troisième plan social chez Olympia. Les millions d’euros publics versés à l’entreprise aurait nécessité plus de contrôle, où est passé l’argent ? Le comité d’entreprise doit avoir un droit de regard.

Pour conclure, Eric Vuillemin ambitionne une nouvelle fois de saisir les parlementaires pour demander une modification de la loi. Il était temps de passer aux 17 questions à l’ordre du jour.

1-Suite à la signature de la convention du cadre de gestion urbaine de proximité entre le maire, le préfet, le président de la communauté de communes et la société Mon Logis, un programme d’actions est établi. Il concerne le quartier du Nouveau Romilly pour accompagner les opérations de rénovation urbaine et coordonner les actions.

Joë Triché a regretté que les espaces collectifs seront entretenus par l’association Chlorophylle, la ville n’assumant pas ce service public qu’elle laisse à des personnes en situation précaire. Cette fonction mériterait des contrats à durée indéterminée. En interprétant des propos d’élus extérieurs à notre ville, le maire s’est dit surpris de cette remarque sans toutefois répondre au problème posé. Mme Commenil tenta vainement et maladroitement de venir à son secours en évitant la question de fond : l’emploi.

Eric Vuillemin a surenchéri en lançant des attaques personnelles contre Hélène Turquin qui demandait la création de tels postes avec des contrats à durée indéterminée. L’opposition insista sur le fait qu’il n’était pas question de critiquer le travail remarquable de Chlorophylle mais, qu’au contraire, l’emploi de ses membres méritait un vrai statut.

2-Précisions sur la délégation de compétence du maire relatives aux emprunts et opérations financières qui y sont liées, les actions en justice ou en défense, les règlements des conséquences d’accidents dans lesquels sont impliqués les véhicules municipaux et la réalisation des lignes de trésorerie jusqu’à 2 millions d’euros.

3-Désignation des membres de la commission communale d’accessibilité (concernant la vie des handicapés). Le conseil municipal sera représenté par Mesdames Herskowicz, Commenil, M. Lellouard et Rolande Barthélémy. Est-ce la présence de cette dernière qui fit redouter à Henri Guérin des tractations entre le PCF romillon et l’UMP ? Eclats de rires au sein de l’assistance… L’auteur de ces lignes a trop de sympathie pour Henri Guérin pour ne pas penser qu’il s’agit là d’une maladresse ou peut-être d’une erreur de jeunesse.

4-Modification du règlement intérieur du conseil municipal afin d’alléger la procédure de la tenue du registre des délibérations.

5-Projet de requalification urbaine du quartier du Marais et propositions d’aménagement de la société Mon Logis. Il s’agit de démolir 40 logements et d’en réhabiliter 60, de remise en état de parking, d’aménagement d’espace de vie, de travaux de voirie. Pour Rolande Barthélémy, la réhabilitation en logement locatif permettrait d’attirer des enfants vers l’école Elsa-Triolet. Ce projet ne met-il pas trop l’accent sur le logement des seniors ? Il est regrettable que ce quartier n’ait pas été plus entretenu au cours des 20 dernières années par la société MON LOGIS. Madame Herskowicz a promis concernant l’école une refonte de la carte scolaire.

6-La section locale des médaillés militaires recevra une subvention exceptionnelle de 500 euros pour l’organisation de son congrès départemental. Hélène Turquin a émis le souhait que ce principe soit retenu pour tous les congrès départementaux. Sans succès puisque le cas par cas va primer.

7-Subvention exceptionnelle de 2 000 euros à l’association Musiseine pour une programmation de 4 concerts Jazz et l’organisation d’un évènement intitulé « La nuit du jazz et de l’improvisation ».

8-Acquisition par la commune de parcelles situées au lieudit « les canaux » afin de constituer des réserves financières pour un coût global de 50 997 euros.

9-Acquisition par la commune d’un local boulevard Robespierre qui sera loué à la section billard du RS 10. Prix d’achat : 28 000 euros.

10-La ville perçoit une taxe sur les emplacements publicitaires. Afin d’en rationaliser l’usage et de protéger la cadre de vie, une loi du 4 août 2008 y substitue un nouveau régime. Cette taxe nouvelle est assise sur la surface exploitée ; en sont exonérés les dispositifs inférieurs à 7 m2. Comme la loi le permet, le conseil municipal a adopté une extension de l’exonération aux enseignes de moins de 12 m2 pour favoriser le petit commerce.

11-Une carrière est actuellement exploitée aux lieudits « le bois de Romilly » et « Saint-Eloi ». Le conseil municipal a donné son accord pour une prolongation de 9 ans des travaux afin de poursuivre l’exploitation des installations de traitements et de terminer l’extraction du gisement sous la plateforme des installations. C. Maitrot a émis des doutes sur le risque de pollution et les conséquences sur la nappe phréatique. Henri Guérin a attiré l’attention sur la multiplication des carrières à Romilly qui peuvent avoir des répercussions sur l’écologie. L’économie ne doit pas primer.

12-L’extension d’une carrière de granulats de 545 m2 sur le territoire de Romilly a été accordée sans le vote de l’opposition jugeant que ce type de travaux avait été suffisamment exploité dans notre secteur.

13-Les modalités de rétribution des agents municipaux dans le cadre des élections à compter de cette année ont été entérinées.

14-Il a été admis une non-valeur des produits irrécouvrables sur le budget principal et le budget annexe pour un montant de 1337,48 euros.

15-Adoption du compte administratif de l’exercice 2008 :
Comme l’a rappelé Joë Triché, il confirme les orientations budgétaires. De gros efforts sont à réaliser pour l’investissement (le taux est inférieur à 2007). Il a souhaité que les dires de la majorité municipale ne se bornent pas à des effets d’annonces mais qu’elle agisse réellement en ce domaine. C. Maitrot ne l’a pas voté, soulignant une augmentation de la dette, une durée plus longue pour la rembourser, ce qui est inquiétant. En clair, tout ce que l’espace citoyen dénonce depuis le mois de mars.

Présentant ce document qui retrace l’ensemble des recettes et des dépenses 2008, Denys Prieur a mis en avant un excédent global de clôture de 1 440 543,21 euros qui sera reporté pour financer d’autres dépenses nouvelles en 2009.
Les coûts de fonctionnement (entretien de voiries et réseaux, dépenses d’énergie, charges de personnel) sont en baisse.
Il faut noter qu’aucun emprunt n’a été tiré mais qu’il y a un report de 2 300 000 euros. L’encours de dette est de 912,00 euros par romillon et l’emprunt qui se profile va encore aggraver la situation.
La capacité d’autofinancement est de 3 950 939 euros.
4 élus ont bénéficié de 14 formations.

16-Compte de gestion de l’exercice 2008 : notons une concordance du compte de gestion retraçant la comptabilité du patrimoine du receveur municipal avec le compte retraçant la comptabilité tenue par le maire.

17-Programme de rénovation urbaine : le projet de requalification de la friche Sorotex prévoit des aménagements et équipements : giratoire rue Gornet-Boivin, aménagement de cette rue sur 1,1 km, réfection de trottoirs, réalisation d’une piste cyclable, stationnements longitudinaux pour les riverains.
Cette question fera l’objet lors du prochain conseil municipal du 3 juillet d’une présentation détaillée.

- Pour conclure, Guy Allard informa d’une prochaine réunion relative à l’implantation de la future piscine avec toutes les parties concernées « pour cerner les besoins » qu’il soit être le seul à ne pas connaître à Romilly. Une concertation à laquelle les membres de l’opposition ont été soigneusement écartés.

Hélène Turquin a donc justement demandé l’utilité du sondage réalisé envers la population par le biais du bulletin municipal. C’est promis, ce sera un élément parmi d’autres qui sera pris en compte, et les besoins des scolaires seront primordiaux, paroles de président de communauté de communes. Joë Triché craint que la fermeture de la piscine Jean-Moulin ait été décidée pour favoriser l’émergence d’un autre équipement sur un autre lieu… Par exemple l’aérodrome ?

LIRE
le compte-rendu du précédent conseil municipal
Dany Bouteiller

mercredi 3 juin 2009

INTERVIEW DE NELLY NAU, RESPONSABLE DEPARTEMENTALE DU SECOURS POPULAIRE FRANCAIS

Soeur Theresa ? Mère Noël ? Certainement! (1) Citoyenne, bénévole et solidaire, surement !
Interview d’une grande dame, qui rend toutes ses lettres de noblesse à la communauté humaine et procure de l’optimisme quant à l’avenir de l’homme, sans omettre d’associer dans les éloges son mari.

RVPT : Nelly, pouvez-vous nous parler de vous ?
- Née Grandin en 1951 à St-Hilaire-sous-Romilly, je suis la cinquième d’une fratrie de 10 enfants comprenant 5 garçons et 5 filles. Fille de la campagne, il était nécessaire de participer aux tâches ménagères et autres travaux, comme par exemple, laver le linge, été et hiver, le jeudi, jour sans classe. Nos parents nous demandaient essentiellement d’être courageux et travailleurs. Famille nombreuse, nous étions rarement invités, je n’ai donc pratiquement jamais connue, enfant, de fêtes de famille. Mon éducation m’a rendue très active et bricoleuse. Je suis très intéressée par la décoration d’intérieur et adore les beaux objets que je ne peux qu’admirer, faute de moyens. Le curé a refusé de me baptiser car mon père souhaitait que soit donné le même jour, le baptême à trois de ses enfants.

- Mariée depuis 39 ans à Gérard NAU [ qui assiste à une partie de l’entretien ] nous résidons à Romilly, rue Voltaire-Sellières et avons 4 enfants dont trois domiciliés à Romilly et un à Courtavant ; quatre garçons auxquels il faut ajouter une nièce abandonnée à l’âge de 6 ans que nous avons recueillie et que nous considérons comme notre propre fille. Nous avons le bonheur d’être grands-parents de 10 petits enfants ; 5 de nos fils et 5 de notre fille.

RVPT : Votre parcours professionnel ?
- J’ai débuté à l’âge de 14 ans comme remmailleuse chez JACQUEMARD, rue Partouneaux, métier exercé pendant 5 ans. Je suis ensuite entrée comme couseuse, avec un C.A.P. acquis en 10 semaines, chez DUPRE où j’ai exercé diverses fonctions durant 23 ans avant d’être licenciée.
Je me suis « recyclée » dans l’animation après avoir obtenu le BAFA et travaillé essentiellement pendant les vacances scolaires (centre SNCF…). Puis j’ai dirigé pendant 3 ans le centre aéré de Trainel. J’ai également assuré pendant 3 ans les fonctions d’animatrice avec le bénéfice d’un CES au foyer social éducatif du lycée professionnel DIDEROT. Après cette période, CES supprimé, j’ai connu le chômage en 2004 et depuis 4 ans, compte tenu de mes années de cotisations à la caisse de retraite, je bénéficie de l’AER ( équivalent retraite).

RVPT : l’origine de votre engagement au Secours Populaire Français ?
- Attirée depuis toujours par les enfants et adorant les travaux et activités manuels, j’ai été « repérée » par des responsables du S.P.F. Mes premières fonctions dans cette association consistaient, en sus de la trésorerie, à assurer les inscriptions et la préparation des vacances avec le montage des dossiers.

RVPT : quelles sont aujourd’hui vos fonctions au sein du Secours Populaire ?
- Je suis, depuis 4 ans, la responsable bénévole de la fédération de l’Aube sise à Troyes rue Michelet et organisée comme suit:
- bureau, 3 bénévoles ;
-2 salariés ;
-3 responsables d’un grand dépôt appartenant au Secours Populaire ;
-8 personnes chargées de la distribution alimentaire ;
-5 équipes gèrent les vestiaires (vêtements, meubles...) ;
-2 responsables des vacances ;
et serai vraisemblablement candidate à un nouveau mandat lors des élections du 31 octobre prochain. Depuis ma prise de fonction, je me suis attachée au remboursement des dettes antérieures, à ne pas créer de déficit et à investir: 2 camions acquis, 1 chambre froide installée et agrandissement du local. Dans le département de l’Aube, nous bénéficions de 3 comités situés à St-André, Estissac, Romilly, ce dernier sous la responsabilité de mon mari, avec le projet d’une ouverture prochaine à Brienne et la création de 2 antennes implantées à Arcis et à La Chapelle-Saint-Luc.

RVPT : combien de personnes bénéficient-elles de votre aide dans notre département ?
- Nous assurons dans nos comités, des distributions toute l’année, un jour par semaine.
4 à 5000 personnes sont aidées. On enregistre, ces derniers temps, une forte hausse de la demande des colis d’urgence qui a pratiquement triplée. Pour des raisons de dignité, une faible participation est demandée aux bénéficiaires de produits alimentaires.

RVPT : et à Romilly ?
- 5 à 600 personnes de la communauté de communes ainsi que des communes limitrophes (villages de la Marne plus proches de Romilly que de Chalons, Epernay ou Reims) sont aidées. On constate malheureusement, là aussi, une croissance des personnes en difficultés.

RVPT : quelles sont les ressources du Secours Populaire aubois ?
- Elles proviennent de subventions: région, collectivités locales et donations; ces dernières représentant 30 à 40 % de notre budget. Nous adressons également des mailings à différents organismes et particuliers lors des cinq campagnes que nous organisons chaque année:
-P.P. pauvreté/précarité ;
-dons d’actions, carnets d’entrée ;
-O.V. oubliés des vacances ;
-Père Noël vert (jouets) ;
-International (tsunami par exemple).
Le financement de la campagne vacances est assuré par des opérations de loto, braderie, brocante, vide-maisons… Je voudrais profiter de votre tribune pour mettre à l’honneur deux enseignes qui nos aident beaucoup sur Romilly :
-CARREFOUR MARKET pour les produits autre qu’alimentaires,
-INTERMARCHE de Villenauxe pour les produits alimentaires.
Je crois utile aussi de préciser que tout magasin ou entreprise signant un partenariat avec le Secours Populaire, bénéficie d’une réduction d’impôt.

RVPT : quels sont vos principaux projets pour 2009 ?
- Projet seniors: offre aux personnes âgées d’un voyage en Corse (coûts 22 000 euros). A l’occasion des 20 ans des droits de l’enfant et en accord avec le lycée des Cordeliers d’Arcis, les élèves de cet établissement ont offert à des jeunes de 6/12 ans, une journée à la patinoire avec repas au restaurant. En juin, sortie « luge d’été » avec autres activités sportives, programmée dans les Vosges. Pour les tous petits (moins de 4 ans) : restaurant plus cinéma.
Pour les « oubliés des vacances », programme concocté et programmé avec les fédérations de la Marne, Haute Marne et des Ardennes:
-Séjour en Belgique de 2 jours (visite grottes de Angue et baignade dans un lac) ;
-Deux bus complets familles/enfants pour les faibles ressources : 2 jours au parc Astérix en juillet ;
-Sortie seniors prévue pour 55 personnes dans les Pyrénées-Orientales (Montlouis) dans un centre de bal néo pendant 8 jours, incluant tous les frais.
Enfin, à la fin de notre entretien, je me rends à Troyes afin de participer à la fête des voisins organisée dans un quartier « chaud ».

RVPT : combien de temps consacrez-vous au Secours Populaire ?
- Mon mari et moi y consacrons chacun, environ 60 heures par semaine.

RVPT : quel regard portez-vous sur l’évolution de la société française ?
- La vie devient de plus en plus dure, difficile avec une hausse forte du chômage. On constate aussi des salaires insuffisants pour vivre décemment. Nous rencontrons trop de gens tristes autour de nous. En détresse, ils se laissent « aller » et n’ont plus de goût pour vivre et sortir. La hausse constante des personnes secourues nous procure des craintes, notre association pourra-t-elle toujours répondre aux besoins des plus démunis ?

RVPT : et sur notre ville ?
- Les jeunes sont les délaissés de notre cité ; pas de loisirs ni de travail malgré les promesses de la nouvelle municipalité. Parmi nos principaux griefs, je voudrais citer :
-local mis gracieusement à notre disposition par la ville trop petit, il faudrait au moins une surface triplée soit, environ 300 m2 pour vestiaires, bureau, accueil, espaces épicerie, meubles. De plus, il ne répond pas aux normes de sécurité : pas de sortie de secours, mauvais « tirage » de la cheminée trop petite ;
-toujours en attente de la visite de l’adjoint chargé des associations malgré des engagements ;
-éboueurs ne ramassant pas toujours les poubelles ;
-irrespect de personnes déposant leurs ordures devant le local ;
-police municipale interdisant le stationnement sur le trottoir devant l’immeuble ;
-prêt gracieux de la salle Mitterrand au moins une fois par an. Prêt gratuit dans les autres communes environnantes, au gré des besoins ;
-subvention réduite à 5 000 euros sans préavis, au lieu de 5 700 € ;
-aucun panneau d’indication du siège des associations dans la ville ;

- Le Secours Populaire envisage de rencontrer les jeunes romillons afin de connaître précisément leur détresse et leur apporter une aide éventuelle. Par ailleurs, je suis très pessimiste sur l’avenir d’OLYMPIA ; le dernier symbole de Romilly risque fort de disparaitre.

RVPT : à la veille des élections , un mot sur l’Europe ?
- Je suis favorable à l’Europe mais avec des règles sociales et administratives identiques.

RVPT : votre mari et vous avez été récemment médaillés, pouvez-vous nous en dire quelques mots ?
- Nous avons reçu la médaille d’honneur d’or des bénévoles méritants. Médailles reçues entre nos deux anniversaires, le 26 octobre pour moi et le 30 octobre pour mon mari.

(1) surnoms donnés affectueusement par les bénéficiaires et bénévoles du S.P.

- Contacter le SPF10
Propos recueillis par André Diot

mercredi 27 mai 2009

SECONDE GARDEN-PARTY DU MAIRE "PROVIDENTIEL"

Moins de monde et toujours le même discours.

Le maire E. Vuillemin vient d’organiser sa 2ème garden-party en présence des « forces vives de Romilly » comme il les appelle, invitées à venir écouter et faire la claque au nouvel homme providentiel de la seconde ville du département.

- Un premier constat s’impose : il y avait beaucoup moins de monde qu’à la première. En juin 2008, quelques mois après les municipales, le maire et sa majorité, bénéficiant d’un certain « état de grâce », avaient déplacé du monde sans doute venu « pour voir ». Ne pouvant pas débattre, ni même poser la moindre question voire faire une simple observation, tout le monde s’est de nouveau trouvé contraint d’écouter la « bonne parole » sans broncher de peur de se voir privé de dessert et de petits fours.

- Un an après son élection, l’enthousiasme semble ne plus être au rendez-vous. Il est vrai qu’à part une police municipale et la vidéosurveillance, qui coûtent cher aux contribuables, une piscine fermée pour peut-être mieux faire émerger un projet de centre nautique sur l’aérodrome pour les plus grands intérêts de la zone commerciale, des attaques répétées contre la vie associative avec la volonté de la museler par le biais du conventionnement et la réfection de quelques rues, il n’y a rien de bien nouveau.

- Ce n’est pas, en effet, l’épicerie sociale qui changera le sort des plus pauvres ni la maison de l’emploi (MEFER) qui apportera du boulot à ceux qui en cherchent. D’ailleurs, cette garden-party fut l’occasion de nous annoncer des créations d’emplois « en-veux-tu-en-voilà »… pour demain bien sûr. Une méthode Coué pour mieux cacher que, depuis un an, le nombre des chômeurs a continué de progresser à Romilly (+ 2%, frappant près de 1 000 personnes).

- Pour le reste, il nous a parlé, pour la énième fois, de projets ; friche SOROTEX, construction de logement sur l’ancienne SCARM, maison pour les seniors, rocades nord et sud, collège Langevin, Paris-Bâle, dans lesquels il n’y est pour rien puisque décidés depuis des années où qui sont du ressort du Conseil général, par exemple. A plusieurs reprises, le maire insista sur son ambition de vouloir faire « renaître » la 2ème ville du département en lui faisant « retrouver son rang ».

- Des propos qui démontrent que Romilly a déjà vécu et bien vécu. C’était avant 1989, période où le taux de chômage y était le plus bas de la région et où notre ville fut consacrée « ville de l’année » en Champagne-Ardenne pour le nombre et la qualité de ses équipements. C’était du temps où la gauche était à la direction des affaires municipales, avec Maurice Camuset comme maire. Merci, M. Vuillemin de l’avoir implicitement reconnu !
Joë Triché

mardi 26 mai 2009

FONDS PUBLICS AUX ENTREPRISES : DEBATTONS-EN !

L’article d’André Diot sur Olympia a lancé sur notre blog le débat sur la question des fonds publics distribués aux entreprises.

- C'est un sujet extrêmement important, tellement l’intervention de l’Etat et des collectivités territoriales est conséquente. Chaque année, une trentaine de milliards d’€ leur est accordée par l’état sous la forme d’exonérations de cotisations sociales patronales – 300 € par mois sur chaque salarié percevant une rémunération jusqu’à 1,5 SMIC -. Il prend aussi en charge près de 50% de la taxe professionnelle ; et comme cela n’est pas encore suffisant, Sarkozy a annoncé sa suppression ! Les régions, les départements, les communes et maintenant les communautés de communes ont leur propre politique d’aide aux entreprises qui représentent des centaines de millions d’€.

- Je me souviens m’être procuré, il y a quelques années, le Guide des aides économiques auprès de la Chambre de commerce et de l’industrie de l’Aube ; plus de 150 dispositifs divers d’aides aux entreprises y figuraient. Les Olympia et tant d’autres ont usé et abusé des fonds publics et ils « pleurent » encore pour en avoir davantage.
Pour quel résultat ? 900 emplois supprimés dans le groupe Jacquemard.

- Avant d’en envisager de nouvelles, il m’apparaît indispensable de se poser la question suivante : à quoi ces milliards et ces milliards d’€ servent-ils ? Très peu à l’emploi comme l’indique un récent rapport de la Cour des comptes. Pourtant, à chaque fois, pour nous faire avaler la pilule, ceux qui les accordent prétendent justement que c’est pour l’emploi. En fait, ces milliards d’€ qui proviennent de la poche des contribuables sont distribués pour soutenir les taux de profits et rien d’autre.

- Cette distribution de notre argent, sans aucun contrôle de son utilisation, n’est pas sans conséquences pour notre vie quotidienne. Les exonérations de cotisations patronales plombent les comptes de la Sécurité Sociale et engendrent déremboursements de médicaments, franchises médicales, suppressions de postes dans les hôpitaux… D’autre part, les exonérations sur les bas salaires contribuent à tirer vers le bas les revenus des salariés avec pour conséquence un recul de la demande via la consommation et une progression inévitable du chômage.

- Ainsi, ce ne sont pas les subventions aux entreprises qui peuvent créer de l’emploi : c’est la développement de la demande d’où la nécessité d’augmenter le pouvoir d’achat des ménages. Et s’il peut y avoir une intervention publique dans l’économie cela doit se faire avec des objectifs concrets et chiffrés en matière d’investissements, de créations d’emplois, de formation des salariés ; et tout cela doit être contrôlé.

- A cet effet, des droits et des pouvoirs nouveaux pour les comités d’entreprises, les syndicats, les salariés et les élus sont indispensables ; ce que ne veut absolument pas la droite qui, dès son retour aux affaires en 2001, a pris comme première décision la suppression de la loi Hue sur le contrôle de l’utilisation des fonds publics alloués aux entreprises.
Mais la volonté et la mobilisation des populations peuvent faire basculer bien des schémas apparemment intouchables.
Joë Triché

lundi 25 mai 2009

VOUS AVEZ DIT DEMOCRATIE ?

- Ne jugeant les gens que sur les faits et les actes, je me permets de livrer ma réflexion sur un fait troublant. En effet, il y a quelques mois au Cinéma EDEN passait en projection nationale le film sur la vie du CHE, ( film qui je le rappelle était en deux parties), la logique aurai voulu que la semaine suivante la deuxième partie fut passée.

- Et bien non, la seconde partie du film n’a pas été programmée ! On peut se poser quelques questions, est-ce que le conseiller municipal chargé de la culture (je rappelle que le cinéma EDEN est un cinéma communal) aurait eu peur de voir les citoyens de Romilly contaminés par les idées socialistes du CHE ? Que la prise de conscience des citoyens puisse remettre en cause le système d’exploitation des capitalistes notamment sur le bassin d’emploi de Romilly, avec la bénédiction du maire UMP de Romilly et de ses adjoints ?

- Je trouve cela lamentable, le maire de Romilly qui fait référence souvent au Général de Gaulle semble oublier que la censure gaulliste n’a pas été la "grandeur du général". La droite qui parle à longueurs de journées de démocratie ferait bien de l’appliquer quand elle gère une collectivité, notamment dans le domaine culturel et accepter que dans ce monde, il existe des citoyens qui ont une opinion différente de celle de l’ordre établi par les puissants.

- Conjointement à la censure culturelle, c'est la technique de débaptiser les rues faisant référence à des personnalités de gauche qui ont combattu le capitalisme et créé un statut des personnels de la fonction publique qui fait encore référence dans le modèle social français (Maurice-Thorez).
Pour conclure je trouve, ces pratiques détestables et ne faisant pas honneur à ceux qui s'y adonnent.
Christophe Latrasse, conseiller municipal

mardi 19 mai 2009

LES PARENTS D'ELEVES DE L'ECOLE MIGNONNETTE BLOQUENT L'ECOLE

Depuis ce lundi 18 mai à 8 h 30, les parents d'élèves, qui contestent la programmation de la fermeture d'une classe au sein de l'école Mignonnette, occupent les locaux.

- Très tôt hier, des élus, la presse écrite et la télévision départementale étaient sur place. La représentante de l'académie, Mme Marchandiau, a souhaité que les élèves pénètrent dans les classes, une volonté que les parents ont refusé. De ce fait, elle appella l'inspection qui a demandé à négocier. Les représentants de la FCPE ont proposé une rencontre au sein de l'école et non à Troyes comme il avait été demandé, ils ont même fixé un rendez-vous au maire de Romilly-sur-Seine pour 10 h 30, ce dernier refusant pour cause d'indisponibilité.

- C'est finalement l'adjoint à la sécurité, monsieur Beaujean, qui est venu mais ne put pénétrer dans les bâtiments, les parents ne souhaitant avoir que monsieur Vuillemin comme interlocuteur. A 16 heures, monsieur Denisot s'est présenté, il a reçu des parents d'élèves pour faire le point sur la situation et analyser les chiffres de la rentrée. Il n'est autre que le bras droit de monsieur Clément, l'inspecteur d'académie. Il en fut de même avec les représentants de la mairie. Les parents exigent du maire l'acceptation des dérogations pour les élèves qui souhaitent rejoindre Mignonnette à la rentrée, la présence en septembre des enfants de moins de 3 ans et la réalisation des travaux prévus au sein de l'école.

- Vers 22 heures, le blocage a été levé, personnel et enseignants sont rentrés dans leur foyer après une longue journée. L'occupation a repris ce matin vers 8 h 30.
Dany Bouteiller

lundi 18 mai 2009

OLYMPIA: UNE CONDAMNATION ET DES INQUIETUDES

Confirmation en appel de la condamnation d’OLYMPIA par le tribunal des prud’hommes de Troyes, à verser aux quarante-sept salariés licenciés en 2005, des indemnités de dommages et intérêts s’échelonnant de 30 000 à 120 000 €, soit un total de 2,5 millions d’euros.

- Ce jugement confirme que, dans ce dossier de licenciements, la loi n’a pas été respectée par l’entreprise JACQUEMARD (pas de proposition de reclassement des employés licenciés, l’entreprise a dérogé à la convention collective du textile en instaurant un « critère » de pondération lors du plan et n’a pas saisi la commission paritaire).
On ne peut tenir rigueur à des ex-salariés d’avoir engagé cette procédure afin de défendre leurs droits !

- Des échos parus dans la presse locale assombrissent l’avenir de cette société comprenant encore 250 employés et qui serait dans l’impossibilité financière de régler les sommes dues au titre de cette condamnation… Ainsi sont évoqués : dépôt de bilan, plan social, redressement judiciaire, cessation de paiement.

- Nous nous devons de préciser que les difficultés rencontrées ces dernières années par OLYMPIA, ont pour principale origine, la mondialisation du marché des textiles, entraînant une vive concurrence des importations asiatiques et notamment de la Chine.

- Nous sommes bien évidemment très sensibles au futur d’OLYMPIA, déjà bénéficiaire dans le passé d’aides publiques et notre collectif, solidaire de tous les salariés, soutiendra toute suggestion susceptible de maintenir son activité dans notre ville, notamment par de nouvelles aides publiques.
André Diot

LES CONSEQUENCES DE LA POLITIQUE GOUVERNEMENTALE ENTRAÎNENT INQUIETUDES ET MECONTENTEMENT A L'ECOLE MIGNONNETTE

- L'inspecteur d'académie de l'Aube a informé la ville de Romilly-sur-Seine, le 27 mars 2009, des décisions du Conseil départemental de l'éducation nationale d'ouvrir une classe de maternelle à l'école Robespierre ainsi qu'une primaire à l'école Mignonette pour la rentrée de septembre 2009, contre une fermeture de cours élémentaire à Gambetta. Lors du conseil municipal du 11 mai, les élus locaux, sur ces bases, ont émis un avis favorable sur les deux ouvertures. Il a même été décidé de travaux en conséquence afin d'accueillir les élèves dans les meilleures dispositions.

Stupéfaction, mercredi 13 mai lorsque les enseignants de l'école Mignonnette ont appris que l'Académie faisait marche arrière et supprimait une classe de maternelle pour la prochaine rentrée.

- Cette décision provoque une vive réaction des parents d'élèves. Les élus locaux de l'opposition, le conseiller général Joë Triché et Rolande Barthélémy, se sont rendus à la sortie de l'école vendredi 16 mai à 11 h 30 pour y rencontrer enseignants et parents. Ces derniers ne comprennent pas cette décision et se montrent très inquiets.

- La Fédération des Conseils de parents d'élèves des écoles publiques (FCPE) a d'ores et déjà lancé une pétition, des courriers ont été expédiés à la mairie, ainsi qu'à l'inspecteur d'académie et l'inspectrice de Romilly.

- Comme il s'y était engagé, Joë Triché a pris le problème à bras le corps, multipliant les interventions. L'inspection d'académie lui a répondu qu'il serait appliqué au sein de l'école Mignonnette la volonté gouvernementale de ne plus comptabiliser dans les effectifs les enfants de moins de 3 ans.

- Nicolas Sarkozy et son gouvernement ont décidé de supprimer à travers le pays 11 600 postes d'enseignants. Ils emploient donc tous les moyens pour arriver à leur fin. L'école Mignonnette serait une victime de cette véritable casse de l'emploi dans l'Education Nationale. Comment cette situation va-t-elle évoluer ?
Dany Bouteiller

jeudi 14 mai 2009

CONSEIL MUNICIPAL DU 11/05/2009

Parachute doré, règlements de comptes et subventions exceptionnelles au conseil municipal.

Assistance conséquente, 25 questions à l’ordre du jour et autres informations, le conseil municipal de ce 11 mai avait un caractère attractif.

Il permit d’éclairer un peu plus sur une situation où la droite poursuit sa chasse aux sorcières (bien qu’Eric Vuillemin s’en défende) à la charge du contribuable, règle souvent (bassement) ses comptes et saupoudre le mouvement associatif (au moins quelques clubs) avec des subventions exceptionnelles, à défaut d’une politique cohérente dans ce domaine.

1-Le conseil débuta par la résiliation du marché conclu avec le cabinet Lenoir concernant la réhabilitation de l’ensemble industriel Olympia et la création de la pépinière et d’un hôtel d’entreprises artisanales. A l’origine, le montant estimé des travaux était de 1 200 000 euros hors taxes. Mais l’avant-projet définitif releva la somme de 2 001 000 euros. Suite à cette estimation, il fut décidé d’engager une réflexion sur la suite des intentions. Son abandon et le lancement d’un projet différent a conduit à la résiliation.

Il reste que la ville devra débourser 66 439 euros de frais de missions, ce qui d’après monsieur le maire, est lié à une erreur dans le traitement des dossiers de l’équipe municipale précédente.

2-Création d’un emploi d’éducateur des activités physiques et sportives hors classe.

3-Protocole transactionnel avec monsieur Grégoire :
Monsieur Grégoire occupait le poste de directeur des services municipaux à la mairie. Remercié par Eric Vuillemin, il contesta son départ, argumentant des préjudices matériels et moraux. Selon le droit en vigueur, il a demandé une indemnité de licenciement.

Après des discussions entre les parties, il a été convenu d’une indemnité de départ de 111 040, 20 euros, d’une location de 500 euros mensuels du logement appartenant à la ville qu’il occupe actuellement et de la cession à 6 800 euros du véhicule qui jusqu’alors était sa « voiture de fonction ».

- L’opposition s’est élevée contre la décision d’Eric Vuillemin, initiateur de « parachute doré » au sein de la mairie. Joë Triché a souligné que rien n’obligeait à licencier monsieur Grégoire, si ce n’est une argumentation politique. Les contribuables romillons vont payer l’équivalent de deux directeurs des services pendant plusieurs années. Pour Eric Vuillemin, il ne s’agit pas d’une chasse aux sorcières (c’est promis…) mais d’une recherche d’efficacité au profit des contribuables romillons.

- Les actions de l’équipe municipale précédente ont coûté 1 000 000 millions d’euros par manque de rigueur dans le suivi des dossiers. Doit-on croire qu’il s’agit d’un manque de capacité en la matière ? D’autre part, Eric Vuillemin va écrire aux parlementaires « dès cette semaine » car il faut revoir la règle de droit qui permet un licenciement à un tel coût pour la collectivité !

4-Assurance couvrant le risque statutaire des agents communaux.

5-Convention hygiène et sécurité avec le centre de gestion et la ville de Romilly.

6-Le contrat urbain de cohésion sociale de Romilly a été signé avec l’Etat en février 2007, des associations et services municipaux ont proposé des projets. Conformément aux objectifs, la municipalité et la préfecture en ont validé pour la programmation du fonctionnement. Ils concernent l’emploi et le développement économique, la réussite éducative et l’égalité des chances, la maîtrise d’œuvre, la santé, la citoyenneté, et « l’opération ville-vie vacances ».

- Claude Maitrot a regretté que certaines écoles qui avaient porté des projets n’aient pas obtenu de réponse. Juré, la majorité municipale se renseigne…

7-Carte Scolaire 2009-2010 : L’inspecteur d’Académie à informé la ville de deux ouvertures de classe (Robespierre et Mignonnette) et d’une fermeture à Gambetta. Le conseil municipal a émis un avis défavorable pour la fermeture. La discussion qui a suivi a permis d’apprendre que 2 millions d’euros sont promis pour les écoles de la ville en 2009. Mais aussi que le projet d’un nouvel établissement sur la friche Sorotex était abandonné !

8-La traditionnelle randonnée roller est reconduite le 13 juin 2009. Le magasin Décathlon prêtera les accessoires en échange d’interventions des animateurs sportifs du personnel communal six mercredis sur le parking de l’établissement privé. La participation des associations sportives sera encouragée en échange de subvention exceptionnelle pour les plus représentés parmi les coureurs et l’encadrement bénévole.

9-Remise gracieuse de pénalités de retard de paiement à un habitant de la commune en proie à des difficultés financières.

10-Programme de rénovation urbaine dans le quartier du nouveau Romilly : derrière un titre d’une grande solennité, il est question de supprimer le mail Maurice-Thorez et de dénommer la nouvelle voie « rue Henri-Dunant ».

- Joë Triché s’est élevé contre la suppression de la mémoire de Maurice-Thorez, ancien ministre du général De Gaulle, vice-président du Conseil et auteur du statut de la fonction publique, bientôt supplanté par Christophe Latrasse qui constata qu’à Romilly comme dans d’autres communes dirigées par la droite, la mémoire des personnalités "politiquement incorrectes" pour le maire était effacée. Surprise ! Eric Vuillemin, d’habitude volubile, n’apporta aucune réponse plausible, bafouillant, cherchant ses mots à voix plus basse, ses arguments et ce n’est pas le secours d’Annie Herskowicz qui éclaira l’assistance : elle ne fut pas plus convaincante. Nouvelle promesse en guise de conclusion : rien n’est politique dans ces choix ! Sourires de circonstance au sein de l’assistance…

11-L’éclairage public sera étendu dans le quartier du nouveau Romilly, la ville va réaliser la continuité de la voie afin de rejoindre le boulevard Robespierre.

12-Convention relative à la mise en place d’un câble électrique souterrain afin de renforcer l’alimentation en énergie de la Maroquinerie de Champagne.

13-Cession d’un terrain communal situé allée Gustave-Eiffel à la société Sodetel pour ouvrir un entrepôt de matériel électrique.

14-Pour l’organisation des Mélomanies par la MJC, une subvention de 20 000 euros est accordée. Et pas un centime supplémentaire ne sera déboursé !

- Après la tempête provoquée par cette question à la fin de l’année 2008, ce sera le statu quo pour 2009 ; ce qui a réjoui Joë Triché qui avait émis une proposition dans ce sens lors d’un précédent conseil municipal. Il reste à espérer que la sagesse du conseiller général sera suivie afin d’engager une réflexion sur la mise sur pied dans les années futures.

15-Des objets (chaussettes, pochettes portables, stylos…) à l’effigie de Romilly seront mis en vente pour promouvoir le cadre touristique de la commune. Tout sera vendu à prix coûtant et ce n’est qu’un début puisque d’autres articles vont apparaître. Tout sera fabriqué en France (et non ailleurs comme monsieur le maire a pu le lire, mais il ne sait plus où). En conclusion, Il doit être un fidèle lecteur des blogs !

16 & 17-La maison de l’information propose une visite commentée de la ville qui sera désormais payante au prix de 2 euros avec tarif réduit pour les groupes. La non-gratuité étant, paraît-il, gage de réussite de l’opération. Les enfants pourront en faire de même mais avec des énigmes à résoudre, pour 2,50 euros avec droit à la récompense. Et pas question de céder à la volonté de Joë Triché qui proposait la gratuité pour les plus jeunes… Ce sera à prix coûtant !

18-Dans le cadre du développement de ses actions, l’association Chlorophylle bénéficiera d’une mise à disposition de nouveaux terrains et d’une augmentation de sa subvention ordinaire de fonctionnement (10 075 euros).

19-5 élus municipaux feront partie du jury du concours des maisons fleuries puisque, comme chaque année, notre commune s’associera au comité départemental du tourisme de l’Aube en s’inscrivant au challenge. Rolande Barthélémy et Claude Maitrot en seront.

20-Le transfert de la compétence relative à la question des éoliennes a engendré une modification des statuts de la communauté de commune. L’opposition s’est abstenue.

21-Subvention ordinaire de fonctionnement à l’association « Le Souvenir Français » qui perpétue la mémoire de celles et de ceux qui sont morts pour la France tout au long de son histoire (250 euros).

22-Subvention exceptionnelle à un équipage qui participe à un rallye-raid au Maroc en 2 CV, 400 euros dans le cadre du sponsoring sportif.
- Suivant de près le fonctionnement de la course via internet, Guy Georget rassura l’assistance en indiquant que nos représentants étaient dignes de la publicité qu’ils font pour Romilly puisque, aux dernières nouvelles, ils possédaient plus d’une heure d’avance au classement général !

23-Subvention exceptionnelle de 500 euros à l’association Franco-Maghrébine de Romilly, ce qui porte à 10 000 euros les deniers encaissés par le club phare de notre ville pour la présente saison. Cependant, Joë Triché, s’il s’est félicité de ce vote, indiqua que le conseil municipal était encore loin des 25 000 euros nécessaires pour un club évoluant à ce niveau.

24-Subvention exceptionnelle de 1 000 euros et prise en charge de 600 médailles en faveur de Romilly Handball pour le traditionnel tournoi inter-écoles.

25-Attribution d’une aide financière aux « Restaurants du Cœur » pour aider au remboursement de ses charges de location.

En marge de ce conseil, monsieur Allard annonça que le projet du futur centre nautique « avançait bien », ouverture fin 2012 ! Du déjà dit, mais bon…

- D’autre part, monsieur Bonnefoi indiquait qu’une bourse au permis de conduire était justifiée pour les 17-22 ans romillons. Aucun n’a reçu d’appel téléphonique, ce sont les jeunes qui doivent faire la démarche pour en bénéficier. C’est simplement une aide à ceux qui sont en difficulté financière. Quelque chose nous dit que tout ne se passe pas ainsi, que tout n’a pas été dit…

- Prochain conseil municipal le 6 juin à 8 h 30.
Lire le compte-rendu du précédent conseil municipal
Dany Bouteiller

lundi 4 mai 2009

UNITE SYNDICALE POUR UN 1er MAI REUSSI

Le défilé de la fête du travail a rassemblé incomparablement plus de manifestants que ceux des 1er mai précédents.

- A l'image d'une colère puissante au niveau national, des luttes qui se multiplient dans les entreprises pour l'emploi et les salaires, l'unité syndicale demeure. C'est un formidable point d'appui pour les salariés.

La crise du système capitaliste conduit au chômage, à la montée de la précarité, à la destruction de savoir-faire. Des réformes profondes sont indispensables.

- Face à ce ravage, les salariés, les chômeurs, les jeunes, les retraités se mobilisent. Ce 1er mai en aura encore été une preuve. Dans notre cité, les leaders syndicaux avaient donné rendez-vous à 10 heures devant la Bourse du Travail. Christophe Latrasse (CGT) a pris la parole puis, sous une forêt de drapeaux aux couleurs des centrales CGT-CFDT-UNSA, les manifestants sont partis pour une marche colorée par les rues du général Leclerc, Carnot, Gornet-Boivin, De Lattre de Tassigny, Gambetta, Pierre-Brossolette, et de la Boule-D'or.

- Les partis de gauche étaient également représentés, avec plusieurs dirigeants locaux, tout comme une délégation de l'espace citoyen "Romilly, une ville pour tous". La participation était exceptionnelle pour un premier mai, même s'il faut reconnaître que la mobilisation était inférieure à celle du 29 janvier et du 19 mars. Les acteurs ont souligné le fait que l'unité syndicale doit perdurer au-delà de cette journée. Malgré les vacances scolaires et le week-end prolongé, ce sont près de 300 personnes qui s'étaient réunies.
Dany Bouteiller

mercredi 29 avril 2009

APPEL A LA MANIFESTATION DU 1ER MAI

Pour la première fois depuis une vingtaine d'années, l'unité syndicale sera de mise le premier mai.

- L'objectif de la CGT, de la CFDT, de la CFTC, de la CFE-CGE, FO, FSU, Solidaires et UNSA est de faire du premier mai un nouveau temps fort de mobilisation.

- La hausse du chômage, la baisse de la consommation, l'incertitude sur l'activité des entreprises témoignent de la gravité de la crise du capitalisme qui frappe un nombre croissant de salariés. Le gouvernement a opéré quelques timides reculs. Avec le patronat, il doit engager des négociations et des concertations pour répondre à l'ensemble des revendications. C'est pourquoi, dans la suite du 29 janvier et du 19 mars, les syndicats souhaitent faire du premier mai un grand moment de mobilisation.

L'espace citoyen, "Romilly, une ville pour tous", appelle à participer au rassemblement, suivi d'une manifestation, qu'il soutient. Il se tiendra dans notre ville à 10 h 00 devant la Bourse du travail.

vendredi 24 avril 2009

SUPPRESSION DE LA TAXE PROFESSIONNELLE

Des premiers éléments inquiétants !
Un document élaboré par Bercy détaille le dispositif de la suppression de la taxe professionnelle. La facture sera supportée par les ménages, les collectivités perdront la maîtrise de leur budget. L'avant-projet de réforme devrait être bouclé en mai, pour être intégré dans la loi de finance pour 2010 débattue à l'automne. Le parlement devrait donc voter avant la fin de l'année le principe de la disparition définitive de la taxe professionnelle et son entrée en vigueur s'étalerait sur 2010 et 2011.

AFFAIBLISSEMENT DES COLLECTIVITES :
- Le projet répond à la volonté de la réforme élaborée par le comité Balladur qui prévoit de supprimer les départements, la fusion des régions, la marginalisation des communes dans l'intercommunalité, la création de supercommunautés appelées "métropoles" concurrents dans la compétition capitaliste mondiale pour attirer et valoriser les capitaux. Le gouvernement compte sur l'affaiblissement programmé des collectivités locales en s'attaquant à leur autonomie financière.

- La disparition de la taxe professionnelle va déresponsabiliser les entreprises en transférant la part de financement des infrastructures publiques dont elle bénéficie pleinement sur la collectivité et mettre les pouvoirs locaux, aujourd'hui pôles de résistance puisque majoritairement dirigés par la gauche, sous la tutelle financière de l'Etat.

LES MENAGES PAIERONT L'ADDITION :
- Les entreprises ne paieront plus qu'une taxe foncière bis, ce qui allègera leurs charges de 22,2 milliards d'euros. Pour l'essentiel, ce sont les ménages qui colmateront la brèche, via de nouveaux transferts de produits d'impôts nationaux (TIPP sur les carburants, taxe sur les conventions d'assurance...) à hauteur de 14 milliards. L'argent des contribuables serait également mis à contribution pour compenser les 8 milliards manquants, par le biais de dotations budgétaires.

- L'Etat ne dit rien de ses propres compensations, se refusant d'évoquer la hausse des impôts nationaux. Le risque existe donc de voir les financements publics des collectivités se tarir, retirant aux élus locaux toute marge de manœuvre en les contraignant à privatiser leurs services, avec comme conséquence la montée des inégalités et l'abandon des activités non rentables. Il y a donc un danger réel de l'explosion des impôts sur les ménages pour compenser les pertes.

LES DEPARTEMENTS ETRANGLES :
- En lien avec le travail du comité Balladur, la volonté d'assécher les finances départementales et régionales au profit des intercommunalités apparaît clairement. Le transfert à l'étude de toute la taxe d'habitation et de toute la taxe foncière (6,6 milliards d'euros en moins pour les départements et de 2,3 milliards pour les régions) est catastrophique pour ces collectivités qui ne voteront que leurs dépenses et perdront la maîtrise de leur budget. Toutefois, le secteur communal n'a aucune raison de se réjouir de ce dispositif qui entraînera des nouveaux transferts de charges pour les intercommunalités.
Dany Bouteiller

TRACTEL : DECLIN DU SITE ?

TRACTEL a supprimé, depuis environ 2 ans, l'atelier presse pour des raisons principalement de mise aux normes, vieillissement du parc machines, ainsi que de sécurité, de bruit et de manipulations répétitives pouvant occasionner des maladies professionnelles ; "dixit la direction".

- En réalité, celle-ci ne souhaite plus investir sur l'outil de production ou très peu. La facilité et l'alternative est donc la sous traitance. Du fait de la suppression de la section presse environ 6 postes étaient touchés. Certains employés ont dû être reclassés dans d'autres services alors que d'autres sont partis à la retraite sans être remplacés. Les pièces réalisées par les presses subissent d'autres opérations, telles que, notamment, du perçage, de la soudure, du meulage...

- Alors qu'il était annoncé que ce travail devait être maintenu sur le site, il apparaît avec le temps qu'il est désormais sous- traité principalement en France et quelquefois en Chine. Cette opération a de nouveau obligé le reclassement dans d'autres services de plusieurs opérateurs. Le départ de ces heures en sous-traitance engendre une baisse des heures productives des ateliers de fabrication. Ajouté à la crise, ceci a occasionné du chômage partiel à concurrence de 2 jours par mois, ainsi que la prise obligatoire des congès payés avant la fin du mois de mars.

- Ce sont les services productifs qui sont le plus touchés. Les services administratifs n'ont chômé qu'entre 0 et 3 jours au cours de ces derniers mois. Le développement de la sous-traitance fait craindre une chute des heures productives et en conséquence une possible réduction du personnel à moyen terme.

- La CGT se bat afin d'obtenir des formations à la place du chômage, les démarches ont été réalisées auprès des pouvoirs publics et le syndicat est prêt à débattre, mais la direction ne semble guère démontrer un grand intérêt pour cette option. La CGT et le personnel ont une crainte pour l'emploi à la rentrée des congès d'été.

lundi 6 avril 2009

CONSEIL MUNICIPAL DU 04/04/2009

La droite veut accentuer sa mainmise sur les associations

- Les turbulences vécues lors de sa première année à la tête de la commune avec le mouvement associatif pousse sans doute Eric Vuillemin à souhaiter un "recadrage" de celui-ci. Toutefois, il semble que monsieur le maire et son équipe veuillent aller trop loin, perdant de vue que l'indépendance et la liberté sont les deux maître-mots des associations.

Ce conseil municipal a marqué une réelle volonté d'une trop grande surveillance. Il ne sera pas sans répercussion sur la vigilance des adhérents et dirigeants mis en cause.

- Il a débuté par la présentation du nouveau directeur général des services municipaux, monsieur Marc Lemoine.
Communications du maire :
- Eric Vuillemin attira l'attention sur les propos malsains touchant des personnes romillonnes (la presse du matin fut citée en exemple). Il demanda de cesser ces pratiques.
- Mélomanies : il a rappelé le partenariat entre la ville et la MJC pour l'organisation. Une co-gestion matérialisée par une convention qui permettra au maire d'avoir un regard sur les finances.
- Rabardels : 370 spectateurs y ont assisté. "La ville a participé par la dotation générale à la MJC", à défaut d'une subvention propre à cette manifestation. Pour rappel, les 8 000 € de la ville pour cette manifestation ont été supprimés par le maire conduisant la MJC a reduire de moitié la programmation.
- RS 10 : Une réunion avait été programmée cette semaine avec les présidents de section avant d'être annulée. Elle aurait eu pour objet de répèter que le seul président général du club est l'interlocuteur de la mairie.
- Radio Aube-Seine : Les communes environnantes souhaitent utiliser d'autres supports de communication que cette radio locale, en proie à des difficultés financières. Il n'y aura pas de subventions exceptionnelles pour assurer sa perennité de la part de la ville. A la quasi-unanimité, les communes préfèrent développer la réception de la chaîne télévisée "Canal 32". La ville va renouveller sa proposition à la radio afin qu'elle accepte un changement de statut pour devenir une radio commerciale, ce qui n'est pas dans ses objectifs actuels.
- En conclusion, M. Vuillemin a indiqué que le choix des subventions serait porté sur les associations qui "assurent le rayonnement de la ville".

Joë Triché a souhaité que les subventions exceptionnelles ne disparaissent pas en raison des évènements fortuits qui peuvent intervenir en cours d'année. Il pense que la municipalité ne doit pas se cantonner à un refus systématique. D'autre part, dans ces "questions diverses", il demanda une meilleure synchronisation des commissions municipales afin d'éviter le chevauchement dans leur programmation.

Il a informé du subventionnement des travaux de la part du Conseil général des écoles Romain-Rolland et Gambetta, 16 700 €, de l'éclairage du terrain de tennis, 3 538 € et de la suppression des plans d'alignement des routes départementales qui traversent notre commune. Ceci va faciliter les transactions immobilières pour les propriétaires désirant mettre en vente leur habitation.

Les votes du budget :
- Extension de la délégation des compétences du maire pour la passation, l'éxécution et le règlement des marchés publics. Cette action n'empêchera pas les appels d'offres.
- Acquisition d'un jardin privé situé au lieudit "Le Haut du Chêne" par la commune pour 975 euros. Il est à noter que l'estimation de France Domaines était jointe au rapport alors qu'elle ne l'était pas quand il s'est agi de vendre à Mon Logis une emprise foncière pour un montant de 1,5 millions € (communauté de communes).
- Programme de rénovation du quartier du Nouveau Romilly et demande de concours financiers auprès de la Région notamment.

Joë Triché s'est félicité qu'à sa demande lors du conseil municipal de juillet 2008, des rues nouvelles porteront le nom de soldats romillons morts pour la France lors de la guerre d'Algérie. Il s'agit de Claude-Schilling, Robert-Graumer et de Maurice-Maillard.

- Adoption d'une mise en révision globale du plan locale d'urbanisme. L'intérêt pour la ville est la maîtrise de la compétence en ce domaine (à l'inverse d'autres villages de notre communauté de communes dont certaines n'ont même pas de carte communale).
- Le service culturel de la ville va reprendre l'organisation de la fête de la musique avec une programmation les 20 et 21 juin.

Claude Maitrot a demandé les raisons de l'éviction de l'association ICARE et proposa d'étendre des manifestations dans les differents quartiers. ICARE, selon le Maire, s'est désisté et la municipalité travaillerait sur un projet musical dans les différents quartiers pour les mois de juillet et août.

- Cession et sortie d'inventaire des véhicules municipaux en épave.
- Une convention sera établie désormais avec les associations percevant plus de 1 000 euros de subvention. Cette démarche est obligatoire quand le montant dépasse 23 000 euros mais M. Vuillemin souhaite qu'elle s'opère désormais à partir de cette somme de 1000 euros. Il saura de la sorte, selon ses propres termes, à quoi sert l'argent public et en échange de celui-ci, il sera demandé aux associations de participer aux manifestations organisées par la ville. Pour se justifier, le maire pointa du doigt "les adhérents qui ont un rôle de consommateur" avant de conclure par "c'est mon propos, je le partage" !

La gauche s'est élevée contre ces propositons sans intérêt et qui s'apparentent à une mise sous tutelle. Au regard du travail des associations dans le réel, ce regard semble inutile.
Un climat malsain de méfiance s'instaure alors que le mouvement associatif présente déjà divers compte-rendus de ses activités ainsi connues des élus.

- La ville sera représentée au sein de l'Office municipal des sports par Véronique Paymal.
- Création d'un poste de chargé de mission au service culturel pour les "grands projets culturels et environnementaux".

Au terme du conseil, Joë Triché a demandé qu'un débat soit instauré, au sein de l'hémicycle communal, sur le rapport Balladur relatif à la réforme de la carte des collectivités territoriales. Il a souligné qu'il avait fait cette proposition à une récente commission permanente du Conseil Général et qu'elle a été acceptée. Le CG en débattera vendredi 10 avril. A Romilly, ce sera en mai ou juin.
Dany Bouteiller
LIRE le compte-rendu du précédent Conseil municipal

vendredi 27 mars 2009

BILAN D'UN AN D'UMP A LA TETE DE NOTRE COMMUNE

Une quarantaine de personnes, dont près de 40% non adhérentes à un parti politique, ont répondu, mardi 24 mars, à notre invitation d’examen de la politique municipale menée depuis mars 2008.

Un bref rappel du travail effectué par notre espace citoyen durant cette année :
- lettre à la population, création d'un blog… et poursuite du combat politique avec l’objectif de créer une dynamique de rassemblement des forces de gauche sur ses valeurs unitaires : emploi, justice sociale, solidarité, éducation, vie associative…; travail relayé par nos élus au sein du conseil municipal.

On peut ressortir de l’examen du bilan de l’UMP locale, en phase avec la politique nationale, les principaux points ci-après :
Emploi :
- Le candidat Vuillemin promettait 150 emplois aux 960 chômeurs romillons. Nous en sommes un an après, à 954 inscrits à l’ANPE.
- Des entreprises ont pallié des départs en retraite, poursuivi leur développement d’activités et les résidences seniors (ex. friche Adidas) et de retraîte (ex. Pasteur) déjà programmées sous l’ancienne municipalité vont recruter, mais ces emplois auraient été créés quelle que soit la couleur politique de la majorité municipale.
- Des craintes s’expriment pour TRACTEL, JACQUEMARD, CYCLEUROPE ( chômage partiel) dont on est en droit de demander des comptes pour ces deux derniers, bénéficiaires d’argent public.
- La crise économique et financière actuelle ne rend guère optimiste quant au proche avenir.

Impôts :
- La baisse annoncée des impôts est contrebalancée par la hausse sur la taxe foncière des propriétés bâties et non bâties. Le candidat Vuillemin promettait une baisse de 4,5 millions d’euros sur 6 ans, soit 760 000 € annuels, mais, elle ne sera que de 160 000 € en 2009.
- Les dépenses supplémentaires liées notamment à la police municipale et aux caméras de vidéosurveillance s’effectueront-elles au détriment du sport, de la culture...?

Investissements :
- Le maire, très prodigue devant les caméras de FR3, annonçait 100 millions d’euros d’investissements au cours des 6 années de son mandat. Qu’en sera-t-il alors de l’endettement de la ville, actuellement de 27 millions et majoré de prés de 3 millions d’euros dans le budget 2009 ?

Sport :
- La piscine fermée depuis juin, les intervenants craignent sa reconstruction en dehors de son emplacement actuel ( proche des établissements scolaires) et plébiscité lors d’une récente consultation. Des craintes s’expriment également sur une éventuelle gestion confiée au privé.
- Le RS10 a du mener une véritable bataille afin d’obtenir son dû et l’annonce d’un audit structurel diligenté par la mairie, ainsi qu’une baisse annoncée des subventions dans les prochaines années, inquiètent les adhérents du plus grand club sportif aubois.
- L’AFMR, club romillon au plus haut niveau du football manque cruellement de moyens -3 000 € de subventions pour 150 licenciés - et se plaint à juste titre!
- Des menaces pèsent également sur l’avenir de l’aéroclub.
En résumé, la municipalité met en application la politique sportive nationale de Sarkozy : confier au privé toutes les activités loisirs!

Culture :
- La culture est en souffrance : municipalisation des Mélomanies, Rabardels non financés et des menaces pèsent sur le conservatoire qui aurait perdu, avec l’application de la nouvelle tarification, 35% de ses adhérents.

Logements :
- La politique foncière de la ville favorise les bailleurs privés et il est regrettable de ne pas créer de lotissement communal afin de limiter la spéculation.

Jeunesse :
- La politique sécuritaire s’effectue au détriment de la jeunesse : conservatoire, piscine, sport... La municipalité compte-t-elle donner dans cette ville une véritable place à nos jeunes qui rencontrent beaucoup de de problèmes d’emploi et de précarité ? Notre assemblée en doute.

On a déploré, au cours de ce débat sur la première année de l’ère Vuillemin, une gestion de la ville effectuée en faveur des intérêts particuliers au détriment de l’intérêt général.

VOLONTE DE REGROUPEMENT DES FORCES DE GAUCHE :
- De nombreux intervenants ont regretté une division des forces de gauche locales qui, malgré certaines divergences, ont beaucoup de valeurs communes. Trop de rancœurs, de non-dit apparaissent encore ; la gauche doit se rassembler, c’est une nécessité. Le PCF s’y déclare favorable et prêt à en débattre avec toute formation ; mais c’est aussi aux autres partis de gauche de faire l’effort de rapprochement.

EN CONCLUSION,
Notre collectif espace citoyen, "Romilly, une ville pour tous", se propose d’organiser dans les prochains mois:
- des états généraux de la jeunesse : leurs demandes, désirs, projets...
- des assises de la vie associative.
André Diot

mardi 17 mars 2009

CONSEIL MUNICIPAL DU 14/03/2009

Deux visions du monde et de notre ville se sont affrontées ; budget et vidéo-surveillance au coeur des débats.

- Avec l'adoption du budget primitif, la municipalité annonce une maîtrise des dépenses de fonctionnement (-4,2%). Du côté des recettes, la baisse de 3% de taux liés aux impôts des ménages est contrebalancée par l'augmentation des bases de 1,5% pour la taxe foncière sur les propriétés non-bâties et de 2,5% pour la taxe foncière sur les propriétés bâties.

Des dépenses d'investissement sont notamment prévues pour :
- l'aménagement des abords de la mairie, le parking Langevin, la requalification de la friche Sorotex, des acquisitions foncières, des travaux dans les écoles, du matériel pédagogique, l'aménagement des bâtiments municipaux, réfection de la chaussée, bâtiments sportifs, aménagements paysagers, et bien sûr la vidéo-surveillance (voir plus bas).

Henri Guérin a regretté la réduction des services offerts à la population. Il est à noter une hausse de 27% des indemnités des élus. M. Prieur a souligné un endettement de la ville de 27 millions d'euros "trouvé" par l'équipe municipale en arrivant aux manettes de la commune en mars 2008. Pour Claude Maitrot, la ville continue de s'appauvrir, ce budget n'apporte aucun élément nouveau. Il produit des effets d'annonces car les réductions d'impôts n'auront aucun impact.

Joë Triché insite sur le fait que 2009 sera une année difficile pour tous, salariés et collectivités locales subiront la crise du capitalisme mondialisé. Des centaines de milliers d'emplois seront liquidés et Romilly n'y échappera pas : déjà, le chômage partiel s'installe chez Cycleurope ou chez Tractel par exemple. A l'exemple des 14 milliards de profits réalisés en 2008 par le groupe Total alors qu'il projette de supprimer 555 emplois, il indique que ce n'etait pas la crise pour tout le monde en précisant que ces profits d'une seule année représentent 574 années de budget de la ville de Romilly. Cette situation sera lourde de conséquences dans la gestion des communes qui vont se retrouver face à une demande sociale grandissante.

De plus, la politique gouvernementale accroît les menaces sur les finances des collectivités. Cette année, l'ensemble des dotations de l'Etat ne progresse que de 0,8% pour Romilly. S'y ajoutera une baisse de 130 000 euros des compensations accordées dans le cadre des exonérations ficscales et une baisse de la dotation globale de fonctionnement suite à la perte des 650 habitants. Il est aussi à noter l'incertitude sur la dotation de solidarité urbaine qui représente 600 000 euros dans le budget de la ville et la perspective de la suppression de la taxe professionnelle.
Nous observons donc de grands écarts avec les promesses du candidat Vuillemin.

Relativisons aussi la baisse des impôts, au regard des 4,5 millions d'euros promis sur 6 ans qui aurait dû représenter 750 000 euros annuels, nous ne constatons qu'une baisse de 160 000 euros cette année. Concrètement, pour un ménage propriétaire de sa maison à Romilly-sur-Seine, cela représentera 5,5 euros et n'aura donc aucune incidence sur le pouvoir d'achat, mais privera la ville de 160 000 euros alors que d'énormes besoins restent insatisfaits. En fait de baisse, ce ménage paiera, toutes collectivités confondues 22,50 euros de plus.

Concernant l'investissement, 100 millions d'euros ont été annoncés soit 16,6 millions annuels alors que seulement 7,7 millions sont inscrits au budget.
En conclusion, l'endettement sera encore un peu plus de mise : près de 3 millions d'euros supplémentaires en 2009.

- S' appuyant sur le constat réalisé lors d'un porte à porte dans le Nouveau Romilly contre l'augmentation de près de 100 euros des loyers et lors de ses permanences, Rolande Barthélémy est intervenue pour souligner l'état de pauvreté de la population française auquel Romilly n'échappe pas, la paupérisation s'installe dans tous les quartiers comme l'indiquent les rapports officiels consacrés à la ville de Romilly ; chômage et bas salaires en sont la cause. "Il faut retravailler la politique du quotient familial oubliée depuis un an et réactiver des réunions de la commission des affaires sociales" a-t-elle souligné. Les associations caritatives sont de plus en plus sollicitées. Dans un autre domaine, madame Barthélémy juge indispensable d'instaurer un travail sur la problèmatique de la maladie d'Alzaheimer, aucune structure ne permet d'accueillir les malades actuellement dans la cité. Ils sont souvent installés en maison de retraite à un coût exhorbitant. Eric Vuillemin a répondu en soulignant qu'un accueil des malades se fera dans l'ancienne clinique Pasteur lorsque les travaux seront achevés.

- Angélique Cheikh s'est exprimée à propos de la jeunesse victime aussi à Romilly des emplois précaires et en manque de loisirs. Nous constatons que trop peu semble fait dans cette direction lorsque nous examinons le budget. Un constat déjà fait par des jeunes lors de la 1ere réunion de quartier du maire à l'espace Monmousseau. On se souvient en effet que l'un d'entre eux avait interpellé la municipalité pour lui faire part de l'angoisse vécue par de nombreux jeunes devant l'incertitude de leur avenir et par le manque d'une réelle politique municipale de la jeunesse. Ils sont malheureusement repartis comme ils étaient venus ; sans réponse bien concrète de la part du maire . Ce qu'a denoncé Angelique Cheikh.
Les 7 élus de l'opposition n'ont pas voté le budget. Il a été adopté avec les seules voix de droite.

- Dans le cadre du plan de relance, le gouvernement propose de verser le Fonds de Compensation pour la TVA (FCTVA), dû au titre de 2008, dès 2009, au lieu de la verser en 2010. Cette recette d'investissement s'ajoutera au FCTVA dû au titre de 2007 et ne se traduira pas par une recette inférieure les années ultérieures. La collectivité doit s'engager à augmenter les dépenses réelles d'équipement en 2009 et le traduire dans son budget. Le maire signera une convention avec le Préfet avant le 15 avril.

- Un emploi d'ingénieur principal au sein du personnel communal est supprimé, vacant, la municipalité ne recrutera pas un agent sur ce grade. Le nouvel organigramme des services de la ville doit être publié la semaine prochaine.

- Sous l'argument d'un coût trop élevé, le marché de maîtrise d'œuvre du complexe culturel est supprimé. De ce fait, Henri Guérin a exprimé ses craintes concernant l'obtention des subventions. Le maire prévoit un nouveau projet avec un nouveau cahier des charges. Pour C. Maitrot, il s'agit d'un nouveau recul.
La gauche s'est abstenue, le projet est adopté avec les seules voix de la droite.

- Une requalification de l'entrée de ville a été adoptée. Il s'agit de l'établissement d'un bail à construction entre la commune et la société Mon Logis comprenant une promesse de vente.
Mon Logis s'engage à édifier des constructions et à entretenir le terrain pour une durée de 19 ans.

L'établissement d'un nouveau bail à construction entre la commune et Mon Logis a permis à Joë Triché d'exprimer son souhait afin que la ville s'engage dans le maintien de lotissements communaux permettant de limiter la spéculation immobilière et foncière car les investisseurs privés devront tenir compte du prix de vente des terrains pratiqués par la ville. Il a aussi dénoncé que le montage financier de cette opération générait un surcout de 100 000 euros, soit 11 euros du m2 qui sera en définitif supporté par les futurs accédants à la propriété. Il serait étonnant que Mon Logis finance sur ses propres deniers le budget de la ville et de la communauté de communes.
C'est bien la logique libérale du tout concurrence et du tout privé qui prévaut avec la droite à la mairie.

- Le projet d'implantation sur la colline des Hauts-Buissons d'un foyer de vie pour adultes handicapés fera l'objet d'une purge des formalités relatives au diagnostic archéologique. La commune prendra en charge la redevance préventive.

Au niveau de la vie sportive, la construction de la salle de gymnastique, du dojo et des vestiaires devrait enfin voir le jour. Les travaux devraient être achevés au plus tard en 2011 !

Un acompte sur le versement de la subvention ordinaire à l'AFMR de 2 500 euros sera réalisé. Joë Triché a exprimé sur cette question le besoin de reconnaissance de cette association.

- La proposition d'un schéma d'implantation des caméras de "vidéo-protection" a été présentée. L'opposition a exprimé son mécontentement, Claude Maitrot argumentant même que nous ne sommes pas à Chicago ! Joë Triché doute de l'efficacité, exprimant que la situation locale ne justifie pas un tel investissement alors que d'autres besoins très urgents ne sont pas comblés. D'autant plus que toutes les études réalisées indiquent que c'est inefficace et que cela ne fait que déplacer les problèmes.
Il ne faut pas se substituer aux prérogatives de l'état et à sa mission régalienne.

Pour Henri Guérin, l'argent est gaspillé, le matériel sera obsolète après 5 années, l'investissement aurait été plus utile à travers la prévention. L'implantation se fera en 3 phases sur plusieurs exercices budgétaires. Coût de l'opération : 122 765 euros hors taxes.

- En outre, comme la presse l'avait annoncé dans la semaine, le collège Langevin fera l'objet d'une réhabilitation et d'une extension. Coût prévisionnel : 16,4 millions d'euros totalement à la charge du Conseil général et une échéance prévue fin 2013. Il pourra accueillir 550 élèves. Joé Triché a précisé que la commission permanante du Conseil général avait aussi adopté le réglement de concours d'architectes. Ceci démontre une réelle volonté de ne plus perdre de temps. Il a indiqué que les deux tiers du collège serait démolis et reconstruits. Sur ce dossier, le maire a fait perdre quelques mois en proposant l'étude d'une construction nouvelle sur un autre site. Parmi les 7 sites proposés et étudiés par le Conseil général, 5 étaient dans des zones innondables et inconstructibles et 2 sur des lieux inappropriés aux besoins.

- Concernant la nouvelle piscine, M. Allard a indiqué qu'elle sera intercommunale. 3 communautés de communes ont donné leur accord. Il reste à en déterminer le lieu d'implantation ; notre avis et celui de la population déjà sollicitée par le bulletin municipal semble ne plus intéresser... Ouverture prévue en 2012 !
Pour Joé Triché, la piscine doit rester à proximité du centre ville car elle génère de l'activité commerciale. Sa reconstruction sur un autre site éloigné des établissements scolaires nécessiterait l'organisation de transports pour s'y rendre et donc des coûts financiers et de la pollution en plus.

Pour conclure, on peut aussi déplorer le manque de courtoisie et d'écoute des élus de la majorité et de leurs "supporters" n'hésitant pas à se "gausser" ouvertement des interventions des élus de gauche, entretenir des conciliabules et applaudire un bon mot du maire. La présence de FR3 a-t-elle permis à cette majorité d'être elle même : goguenarde, méprisante ?
Dany Bouteiller - André Diot en collaboration avec Ginette Triché

- LIRE le compte-rendu du précédent Conseil municipal