vendredi 27 mars 2009

BILAN D'UN AN D'UMP A LA TETE DE NOTRE COMMUNE

Une quarantaine de personnes, dont près de 40% non adhérentes à un parti politique, ont répondu, mardi 24 mars, à notre invitation d’examen de la politique municipale menée depuis mars 2008.

Un bref rappel du travail effectué par notre espace citoyen durant cette année :
- lettre à la population, création d'un blog… et poursuite du combat politique avec l’objectif de créer une dynamique de rassemblement des forces de gauche sur ses valeurs unitaires : emploi, justice sociale, solidarité, éducation, vie associative…; travail relayé par nos élus au sein du conseil municipal.

On peut ressortir de l’examen du bilan de l’UMP locale, en phase avec la politique nationale, les principaux points ci-après :
Emploi :
- Le candidat Vuillemin promettait 150 emplois aux 960 chômeurs romillons. Nous en sommes un an après, à 954 inscrits à l’ANPE.
- Des entreprises ont pallié des départs en retraite, poursuivi leur développement d’activités et les résidences seniors (ex. friche Adidas) et de retraîte (ex. Pasteur) déjà programmées sous l’ancienne municipalité vont recruter, mais ces emplois auraient été créés quelle que soit la couleur politique de la majorité municipale.
- Des craintes s’expriment pour TRACTEL, JACQUEMARD, CYCLEUROPE ( chômage partiel) dont on est en droit de demander des comptes pour ces deux derniers, bénéficiaires d’argent public.
- La crise économique et financière actuelle ne rend guère optimiste quant au proche avenir.

Impôts :
- La baisse annoncée des impôts est contrebalancée par la hausse sur la taxe foncière des propriétés bâties et non bâties. Le candidat Vuillemin promettait une baisse de 4,5 millions d’euros sur 6 ans, soit 760 000 € annuels, mais, elle ne sera que de 160 000 € en 2009.
- Les dépenses supplémentaires liées notamment à la police municipale et aux caméras de vidéosurveillance s’effectueront-elles au détriment du sport, de la culture...?

Investissements :
- Le maire, très prodigue devant les caméras de FR3, annonçait 100 millions d’euros d’investissements au cours des 6 années de son mandat. Qu’en sera-t-il alors de l’endettement de la ville, actuellement de 27 millions et majoré de prés de 3 millions d’euros dans le budget 2009 ?

Sport :
- La piscine fermée depuis juin, les intervenants craignent sa reconstruction en dehors de son emplacement actuel ( proche des établissements scolaires) et plébiscité lors d’une récente consultation. Des craintes s’expriment également sur une éventuelle gestion confiée au privé.
- Le RS10 a du mener une véritable bataille afin d’obtenir son dû et l’annonce d’un audit structurel diligenté par la mairie, ainsi qu’une baisse annoncée des subventions dans les prochaines années, inquiètent les adhérents du plus grand club sportif aubois.
- L’AFMR, club romillon au plus haut niveau du football manque cruellement de moyens -3 000 € de subventions pour 150 licenciés - et se plaint à juste titre!
- Des menaces pèsent également sur l’avenir de l’aéroclub.
En résumé, la municipalité met en application la politique sportive nationale de Sarkozy : confier au privé toutes les activités loisirs!

Culture :
- La culture est en souffrance : municipalisation des Mélomanies, Rabardels non financés et des menaces pèsent sur le conservatoire qui aurait perdu, avec l’application de la nouvelle tarification, 35% de ses adhérents.

Logements :
- La politique foncière de la ville favorise les bailleurs privés et il est regrettable de ne pas créer de lotissement communal afin de limiter la spéculation.

Jeunesse :
- La politique sécuritaire s’effectue au détriment de la jeunesse : conservatoire, piscine, sport... La municipalité compte-t-elle donner dans cette ville une véritable place à nos jeunes qui rencontrent beaucoup de de problèmes d’emploi et de précarité ? Notre assemblée en doute.

On a déploré, au cours de ce débat sur la première année de l’ère Vuillemin, une gestion de la ville effectuée en faveur des intérêts particuliers au détriment de l’intérêt général.

VOLONTE DE REGROUPEMENT DES FORCES DE GAUCHE :
- De nombreux intervenants ont regretté une division des forces de gauche locales qui, malgré certaines divergences, ont beaucoup de valeurs communes. Trop de rancœurs, de non-dit apparaissent encore ; la gauche doit se rassembler, c’est une nécessité. Le PCF s’y déclare favorable et prêt à en débattre avec toute formation ; mais c’est aussi aux autres partis de gauche de faire l’effort de rapprochement.

EN CONCLUSION,
Notre collectif espace citoyen, "Romilly, une ville pour tous", se propose d’organiser dans les prochains mois:
- des états généraux de la jeunesse : leurs demandes, désirs, projets...
- des assises de la vie associative.
André Diot

mardi 17 mars 2009

CONSEIL MUNICIPAL DU 14/03/2009

Deux visions du monde et de notre ville se sont affrontées ; budget et vidéo-surveillance au coeur des débats.

- Avec l'adoption du budget primitif, la municipalité annonce une maîtrise des dépenses de fonctionnement (-4,2%). Du côté des recettes, la baisse de 3% de taux liés aux impôts des ménages est contrebalancée par l'augmentation des bases de 1,5% pour la taxe foncière sur les propriétés non-bâties et de 2,5% pour la taxe foncière sur les propriétés bâties.

Des dépenses d'investissement sont notamment prévues pour :
- l'aménagement des abords de la mairie, le parking Langevin, la requalification de la friche Sorotex, des acquisitions foncières, des travaux dans les écoles, du matériel pédagogique, l'aménagement des bâtiments municipaux, réfection de la chaussée, bâtiments sportifs, aménagements paysagers, et bien sûr la vidéo-surveillance (voir plus bas).

Henri Guérin a regretté la réduction des services offerts à la population. Il est à noter une hausse de 27% des indemnités des élus. M. Prieur a souligné un endettement de la ville de 27 millions d'euros "trouvé" par l'équipe municipale en arrivant aux manettes de la commune en mars 2008. Pour Claude Maitrot, la ville continue de s'appauvrir, ce budget n'apporte aucun élément nouveau. Il produit des effets d'annonces car les réductions d'impôts n'auront aucun impact.

Joë Triché insite sur le fait que 2009 sera une année difficile pour tous, salariés et collectivités locales subiront la crise du capitalisme mondialisé. Des centaines de milliers d'emplois seront liquidés et Romilly n'y échappera pas : déjà, le chômage partiel s'installe chez Cycleurope ou chez Tractel par exemple. A l'exemple des 14 milliards de profits réalisés en 2008 par le groupe Total alors qu'il projette de supprimer 555 emplois, il indique que ce n'etait pas la crise pour tout le monde en précisant que ces profits d'une seule année représentent 574 années de budget de la ville de Romilly. Cette situation sera lourde de conséquences dans la gestion des communes qui vont se retrouver face à une demande sociale grandissante.

De plus, la politique gouvernementale accroît les menaces sur les finances des collectivités. Cette année, l'ensemble des dotations de l'Etat ne progresse que de 0,8% pour Romilly. S'y ajoutera une baisse de 130 000 euros des compensations accordées dans le cadre des exonérations ficscales et une baisse de la dotation globale de fonctionnement suite à la perte des 650 habitants. Il est aussi à noter l'incertitude sur la dotation de solidarité urbaine qui représente 600 000 euros dans le budget de la ville et la perspective de la suppression de la taxe professionnelle.
Nous observons donc de grands écarts avec les promesses du candidat Vuillemin.

Relativisons aussi la baisse des impôts, au regard des 4,5 millions d'euros promis sur 6 ans qui aurait dû représenter 750 000 euros annuels, nous ne constatons qu'une baisse de 160 000 euros cette année. Concrètement, pour un ménage propriétaire de sa maison à Romilly-sur-Seine, cela représentera 5,5 euros et n'aura donc aucune incidence sur le pouvoir d'achat, mais privera la ville de 160 000 euros alors que d'énormes besoins restent insatisfaits. En fait de baisse, ce ménage paiera, toutes collectivités confondues 22,50 euros de plus.

Concernant l'investissement, 100 millions d'euros ont été annoncés soit 16,6 millions annuels alors que seulement 7,7 millions sont inscrits au budget.
En conclusion, l'endettement sera encore un peu plus de mise : près de 3 millions d'euros supplémentaires en 2009.

- S' appuyant sur le constat réalisé lors d'un porte à porte dans le Nouveau Romilly contre l'augmentation de près de 100 euros des loyers et lors de ses permanences, Rolande Barthélémy est intervenue pour souligner l'état de pauvreté de la population française auquel Romilly n'échappe pas, la paupérisation s'installe dans tous les quartiers comme l'indiquent les rapports officiels consacrés à la ville de Romilly ; chômage et bas salaires en sont la cause. "Il faut retravailler la politique du quotient familial oubliée depuis un an et réactiver des réunions de la commission des affaires sociales" a-t-elle souligné. Les associations caritatives sont de plus en plus sollicitées. Dans un autre domaine, madame Barthélémy juge indispensable d'instaurer un travail sur la problèmatique de la maladie d'Alzaheimer, aucune structure ne permet d'accueillir les malades actuellement dans la cité. Ils sont souvent installés en maison de retraite à un coût exhorbitant. Eric Vuillemin a répondu en soulignant qu'un accueil des malades se fera dans l'ancienne clinique Pasteur lorsque les travaux seront achevés.

- Angélique Cheikh s'est exprimée à propos de la jeunesse victime aussi à Romilly des emplois précaires et en manque de loisirs. Nous constatons que trop peu semble fait dans cette direction lorsque nous examinons le budget. Un constat déjà fait par des jeunes lors de la 1ere réunion de quartier du maire à l'espace Monmousseau. On se souvient en effet que l'un d'entre eux avait interpellé la municipalité pour lui faire part de l'angoisse vécue par de nombreux jeunes devant l'incertitude de leur avenir et par le manque d'une réelle politique municipale de la jeunesse. Ils sont malheureusement repartis comme ils étaient venus ; sans réponse bien concrète de la part du maire . Ce qu'a denoncé Angelique Cheikh.
Les 7 élus de l'opposition n'ont pas voté le budget. Il a été adopté avec les seules voix de droite.

- Dans le cadre du plan de relance, le gouvernement propose de verser le Fonds de Compensation pour la TVA (FCTVA), dû au titre de 2008, dès 2009, au lieu de la verser en 2010. Cette recette d'investissement s'ajoutera au FCTVA dû au titre de 2007 et ne se traduira pas par une recette inférieure les années ultérieures. La collectivité doit s'engager à augmenter les dépenses réelles d'équipement en 2009 et le traduire dans son budget. Le maire signera une convention avec le Préfet avant le 15 avril.

- Un emploi d'ingénieur principal au sein du personnel communal est supprimé, vacant, la municipalité ne recrutera pas un agent sur ce grade. Le nouvel organigramme des services de la ville doit être publié la semaine prochaine.

- Sous l'argument d'un coût trop élevé, le marché de maîtrise d'œuvre du complexe culturel est supprimé. De ce fait, Henri Guérin a exprimé ses craintes concernant l'obtention des subventions. Le maire prévoit un nouveau projet avec un nouveau cahier des charges. Pour C. Maitrot, il s'agit d'un nouveau recul.
La gauche s'est abstenue, le projet est adopté avec les seules voix de la droite.

- Une requalification de l'entrée de ville a été adoptée. Il s'agit de l'établissement d'un bail à construction entre la commune et la société Mon Logis comprenant une promesse de vente.
Mon Logis s'engage à édifier des constructions et à entretenir le terrain pour une durée de 19 ans.

L'établissement d'un nouveau bail à construction entre la commune et Mon Logis a permis à Joë Triché d'exprimer son souhait afin que la ville s'engage dans le maintien de lotissements communaux permettant de limiter la spéculation immobilière et foncière car les investisseurs privés devront tenir compte du prix de vente des terrains pratiqués par la ville. Il a aussi dénoncé que le montage financier de cette opération générait un surcout de 100 000 euros, soit 11 euros du m2 qui sera en définitif supporté par les futurs accédants à la propriété. Il serait étonnant que Mon Logis finance sur ses propres deniers le budget de la ville et de la communauté de communes.
C'est bien la logique libérale du tout concurrence et du tout privé qui prévaut avec la droite à la mairie.

- Le projet d'implantation sur la colline des Hauts-Buissons d'un foyer de vie pour adultes handicapés fera l'objet d'une purge des formalités relatives au diagnostic archéologique. La commune prendra en charge la redevance préventive.

Au niveau de la vie sportive, la construction de la salle de gymnastique, du dojo et des vestiaires devrait enfin voir le jour. Les travaux devraient être achevés au plus tard en 2011 !

Un acompte sur le versement de la subvention ordinaire à l'AFMR de 2 500 euros sera réalisé. Joë Triché a exprimé sur cette question le besoin de reconnaissance de cette association.

- La proposition d'un schéma d'implantation des caméras de "vidéo-protection" a été présentée. L'opposition a exprimé son mécontentement, Claude Maitrot argumentant même que nous ne sommes pas à Chicago ! Joë Triché doute de l'efficacité, exprimant que la situation locale ne justifie pas un tel investissement alors que d'autres besoins très urgents ne sont pas comblés. D'autant plus que toutes les études réalisées indiquent que c'est inefficace et que cela ne fait que déplacer les problèmes.
Il ne faut pas se substituer aux prérogatives de l'état et à sa mission régalienne.

Pour Henri Guérin, l'argent est gaspillé, le matériel sera obsolète après 5 années, l'investissement aurait été plus utile à travers la prévention. L'implantation se fera en 3 phases sur plusieurs exercices budgétaires. Coût de l'opération : 122 765 euros hors taxes.

- En outre, comme la presse l'avait annoncé dans la semaine, le collège Langevin fera l'objet d'une réhabilitation et d'une extension. Coût prévisionnel : 16,4 millions d'euros totalement à la charge du Conseil général et une échéance prévue fin 2013. Il pourra accueillir 550 élèves. Joé Triché a précisé que la commission permanante du Conseil général avait aussi adopté le réglement de concours d'architectes. Ceci démontre une réelle volonté de ne plus perdre de temps. Il a indiqué que les deux tiers du collège serait démolis et reconstruits. Sur ce dossier, le maire a fait perdre quelques mois en proposant l'étude d'une construction nouvelle sur un autre site. Parmi les 7 sites proposés et étudiés par le Conseil général, 5 étaient dans des zones innondables et inconstructibles et 2 sur des lieux inappropriés aux besoins.

- Concernant la nouvelle piscine, M. Allard a indiqué qu'elle sera intercommunale. 3 communautés de communes ont donné leur accord. Il reste à en déterminer le lieu d'implantation ; notre avis et celui de la population déjà sollicitée par le bulletin municipal semble ne plus intéresser... Ouverture prévue en 2012 !
Pour Joé Triché, la piscine doit rester à proximité du centre ville car elle génère de l'activité commerciale. Sa reconstruction sur un autre site éloigné des établissements scolaires nécessiterait l'organisation de transports pour s'y rendre et donc des coûts financiers et de la pollution en plus.

Pour conclure, on peut aussi déplorer le manque de courtoisie et d'écoute des élus de la majorité et de leurs "supporters" n'hésitant pas à se "gausser" ouvertement des interventions des élus de gauche, entretenir des conciliabules et applaudire un bon mot du maire. La présence de FR3 a-t-elle permis à cette majorité d'être elle même : goguenarde, méprisante ?
Dany Bouteiller - André Diot en collaboration avec Ginette Triché

- LIRE le compte-rendu du précédent Conseil municipal

lundi 16 mars 2009

NOTRE SANTÉ, À ROMILLY, ON Y TIENT !

Antennes-relais téléphoniques : le CHSCT donne un avis défavorable mais le maire persiste et signe !

Incroyable l’attitude du maire concernant les antennes-relais téléphoniques qu’il souhaite voir installer rue Milford-Haven, aux pourtours du centre technique municipal et à proximité de l’école maternelle Elsa-Triolet sans aucune concertation avec les premiers intéressés. Christophe Latrasse était déjà intervenu auprès du sous-préfet pour demander l’invalidation de la délibération prise sur cette question, qui conformément à la loi devait faire l’objet d’une consultation du Comité d’Hygiène et de sécurité et des conditions de travail du personnel communal. Celui-ci a été réuni au cours du mois de février et a émis un avis défavorable, mais lors du dernier conseil municipal, le résultat n’étant pas conforme à ses attentes, M. Vuillemin a cru bon de remettre en cause l’avis du CHSCT qui devra voter une seconde fois… (Ça s’appelle respecter la démocratie).

S’il est vrai qu’il y a des controverses sur ce problème mais en fait d’après les conclusions de différents rapports de scientifiques « ces antennes relais constitueraient un trouble anormal de voisinage et feraient courir des risques graves pour la santé humaine qui pourrait se traduire par des troubles extrêmement graves comme des cancers ».

POUR LE PRINCIPE DE PRÉCAUTION :
C’est pourquoi nous avons demandé, au nom du principe de précaution, que ce projet soit revu car cette antenne située au CTM suscite déjà des inquiétudes légitimes du personnel, des riverains et bien sûr des parents des enfants de l’école. Sans être alarmistes ni être résolument contre le progrès technique, nous demandons que cette antenne soit installée dans un endroit isolé. Déjà, suite à des plaintes de particuliers ou des mouvements de réprobation contre les opérateurs, des tribunaux comme Versailles, Carpentras, Tassin la demie lune etc. ont ordonné le démontage de ces antennes ou le retrait des projets. A Sillery (51) les habitants avec leur maire en tête se sont opposés fortement au projet et l’opérateur devant l’ampleur de la mobilisation s’est vu contraint de le retirer ! C’est bien la preuve qu’il y a sans doute un risque qu’il vaut mieux éviter de prendre dans l’intérêt des populations.

MOBILISONS NOUS !
Mais bien sûr pour être entendus il faut se mobiliser, se réunir afin de définir ensemble les actions à entreprendre pour faire revenir à la raison la municipalité. C’est pourquoi le collectif « Romilly une ville pour tous » vous invite à participer nombreux à ce grand débat public ou vous pourrez poser les questions qui vous préoccupent sur ce problème qui concerne la santé de tous.
Christian Barthélemy

vendredi 13 mars 2009

FOU QUI SONGE A SES QUERELLES AU COEUR DU COMBAT COMMUN

Depuis un an, la droite locale dirige les affaires municipales. Un premier bilan n'est guère favorable à son action.

Tout d'abord, l'emploi est en souffrance : Romilly compte toujours 954 chômeurs, les menaces pèsent sur Cycleurope, les effets de la crise du capitalisme font craindre des répercussions négatives, des commerces ferment, etc. L'endettement va s'accroître en 2009 de 2 millions d'euros, les associations culturelles et sportives ont de vives inquiétudes quant à leur avenir, la police municipale et la vidéo-surveillance sont imposées, quelles seront les répercussions sur la délinquance ?

Cette situation n'est pas inéluctable, elle n'est pas le fruit d'une quelconque fatalité. Ses raisons ont pour source première et essentielle l'unité de la gauche pas totalement réalisée. Pourtant, nos efforts n'ont pas manqué pour y parvenir avec l'appel au rassemblement dés juillet 2007 suivi de rencontres avec toutes les forces de gauche. L'objectif a été pratiquement atteint avec la liste de gauche soutenue par le PCF, le PS, le MRC avec le formidable meeting avec François Hollande, Marie-George Buffet, Olivier Girardin, Claude Nicolet. Nous avons été les premiers à regretter que cette main tendue n'est pas été saisie par tous. La gauche romillonne doit réfléchir, dans son ensemble, savoir se remettre en question, pour l'intérêt de la population.

La question de l'union est essentielle, elle prétend la reconnaissance de la diversité politique et idéologique des forces populaires et des partis. Ceci vaut pour le respect de toutes les formations de gauche, c'est une démarche fondamentale. L'aspiration à l'unité est toujours profonde parmi la population, sans elle, il n'y a pas beaucoup d'allant et d'espoir.

A Romilly, reconnaissons que l'union de la gauche, d'un point de vue historique, ce sont des victoires et des déconvenues douloureuses. La déception qui en a résulté est toujours présente, elle tire vers le bas la vie politique romillonne et freine la montée d'un plus grand mouvement populaire. Elle a provoqué un vide de conscience qui a favorisé le succès d'un homme de droite et de la mise en place d'une politique dangereuse pour les intérêts des Romillons. En effet, les chances sont nulles de battre la droite sans redonner les espoirs et plus de combativité qu'entraîne une perspective populaire.

Il ne faut pas semer de nouvelles désillusions, ce serait terrible. Les Romillons ont assez assisté, découragés, à la division, il semble clair que l'union est indispensable pour mener des actionspolitiques et diriger la ville. Certes, je ne pense pas que quiconque détient seul la vérité ou toutes les solutions. C'est pour cela que je crois que nous avons besoin de confrontation pour avancer. La seule condition me semble être des objectifs. Ce sont leurs contenus qui doivent déterminer l'union sans perdre de vue que nous ne lèverons pas tous les obstacles du jour au lendemain.

Ces objectifs doivent se retrouver à travers les valeurs de la gauche : justice sociale, solidarité, l'égalité, l'éducation, le droit au logement, l'associativité, la culture, etc. Déjà, nous avons pu percevoir des points d'accord sur la défense du RS 10, de la culture, par exemple, lors de l'année écoulée. Des combats ont été menés parallèlement. Bien que nous savons que nous ne nous mettrons pas d'accord sur tout, il faut néanmoins saisir toutes les opportunités pour faire grandir l'union.Il ne faut pas écarter ce qui divise mais en débattre tous, tout en agissant ensemble pour ce que nous partageons.

Cette volonté est souvent affirmée par le peuple de gauche dans les rencontres fortuites que je fais à Romilly, je ne vois pas comment nous pouvons le laisser orphelin. C'est ensemble que nous gagnerons, c'est ma conception de la politique.
Dany Bouteiller

vendredi 6 mars 2009

RESTAURER OUI, REMBLAIS NON !

Nous avons reçu ce mail et nous le publions, avec la volonté de ne rien occulter et de défendre le confort de vie des habitants. Bien évidemment, au regard de son contenu, nous ouvrons nos lignes à toute personne susceptible de nourrir le débat ou qui souhaiterait user d'un droit de réponse.

A la page 11 du dernier bulletin muninicipal, il est écrit: "Le marais du Gué de Vailly : un patrimoine à restaurer". Comment ne pas être d'accord avec une telle initiative, pour restaurer avec l'aide du Conservatoire naturel de Champagne-Ardenne (CPNCA), ce site naturel majeur de la vallée de la Seine. Mais voilà depuis un temps, un propriétaire peu scrupuleux de conserver l'environnement s'adonne à remblayer une zone marais inondable lui appartenant. Dans quel but, on ne le sait pas, mais ce qui est certain, c'est que ces pratiques sont répréhensibles par la loi. Il se dit que ce propriétaire serait un élu du Conseil Municipal actuel. Il se pourrait aussi que la nature de certains remblais viendrait d'un site décontaminé de la région parisienne.

Pourtant à la lecture de l'article, il est affirmé la richesse écologique et floristique de ce site classé depuis 1983, et inscrit dans le site NATURA 2000 en 1990. Des efforts en 2009 vont être consentis pour maintenir ce site à l'état naturel. Le CPNCA, le maire devraient faire stopper ces remblaiements sauvages qui n'ont qu'un seul objectif rendre des zones innondables constructibles dans le temps. Et aussi faire analyser ces remblais douteux, qu'ils soient évacués par ce propriétaire.
N'est-ce pas là aussi le travail d'une police municipale, qui est peu scrupuleuse "à aligner" les automobilistes en défaut de sationnement, alors qu'elle devrait être plus attentive à ce genre de pratique verbalisable qui est interdite et qui va à l'encontre de l'écologie dans ce secteur.

Afin de préserver l'avenir de cette réserve, une signalitique de prévention " remblais interdits" "interdit de décharge sauvage" devrait être mise à l'entrée du chemin du Gué de Vailly, qu'un arrêté municipal soit voté, pour empêcher de tels abus. Il appartient à tous d'être vigilants dans l'avenir, pour la conservation du patrimoine sauvage.
Alain

LE COMMERCE DE CENTRE VILLE

Une ville agréable à vivre est une ville où le commerce est présent. Leur qualité, leur diversité, mais aussi leur esthétique, permettent de donner de la vie à une rue, à un quartier ou à un centre ville.

CONSTAT :
- Dans notre ville, à l’image de beaucoup d’autres, le commerce du centre ville souffre et si on évoque fréquemment « nos friches industrielles », on ne peut négliger « nos friches commerciales », d’autant qu’Eric Vuillemin, tel Zorro, se fait fort de les supprimer pour 2014.
Actuellement, sans inclure la « zone LECLERC » de la rue G. Boivin et l’ancienne « halle » rue P. Brossolette, elles se chiffrent à 12, dont certaines depuis plusieurs années, pour les seules rues au cœur de notre cité ( G. Boivin, Boule D’Or et place des Martyrs). Elles représentent plus de 10 % des enseignes de la zone ; les boulangeries avec des vitrines rénovées, claires et agréables semblent, malgré une forte concurrence, s’en sortir de façon satisfaisante ; mais nous avons tous connaissance de commerces en « souffrance ».

LES PRINCIPALES CAUSES DE CETTE DESAFFECTION :
Parmi les plus connues, on peut citer, sans ordre d’importance:
- concurrence des zones commerciales ( Belle Idée, que son extension future aggravera encore, Marais...),
- manque d’attractivité : pas de « locomotive » type FNAC à Troyes,
- aucun « coeur historique » susceptible d’attirer les touristes,
- commerces remplacés par des agences bancaires, immobilières, restaurants ou cabinets médicaux…
- centre ville et notamment les façades des immeubles laids,
- les vitrines n’incitent guère au « lèche vitrines »,
- rareté des établissements de services susceptibles d’apporter de la clientèle ; on implante la maison de l’emploi dans un quartier excentré,
- population de proximité peu importante et financièrement modeste,
- animations rares voire nulles,
- évolution du mode de vie : on n’hésite plus à utiliser sa voiture pour effectuer ses courses.

NOS CRAINTES :
- Le transfert envisagé de l’école de musique dans le futur centre culturel et l’éventuelle reconstruction de la piscine à la « Belle Idée », diminueront les flux de population dans le centre et aggraveront encore la situation économique de nos commerçants.

SOLUTIONS SUGGEREES :
Sans aides, les commerçants ne peuvent à eux seuls, attirer une nouvelle clientèle. Ils devraient donc pouvoir bénéficier de l’aide de notre commune ; comme par exemple, d’un projet d’urbanisme commercial établi dans le cadre d’un projet de rénovation et d’amélioration de l’habitat centre ville avec une charte de mise en valeur des enseignes et des devantures commerciales.
-Tenter d’y implanter une « locomotive ».
-Y transférer la bibliothèque - à l’étroit dans ses locaux actuels- serait source de potentiel supplémentaire.
-Etudier et revoir le plan de circulation.
-Animations telles que: jours « promos », braderies, vide-greniers, créations de terrasses pour les bars, concert, par exemple le samedi matin, du printemps à l’automne avec la participation de quelques musiciens des harmonies SNCF et municipale dans le cadre d’une convention avec la commune.
-Réfection des rues ( G.-Boivin) et végétalisation.
-Rénovation des entrées de la ville avec promotion « forte » du centre.
-Valoriser notre maigre patrimoine architectural: « maisons de maîtres » du début du 20ème siècle.
-Installer à proximité le musée de la bonneterie et le valoriser.

Le commerce de centre ville offre des valeurs sures, de la qualité, des services, du lien social, de participation, de proximité ( relationnel) : oeuvrons pour le sauver !
André Diot