mercredi 27 mai 2009

SECONDE GARDEN-PARTY DU MAIRE "PROVIDENTIEL"

Moins de monde et toujours le même discours.

Le maire E. Vuillemin vient d’organiser sa 2ème garden-party en présence des « forces vives de Romilly » comme il les appelle, invitées à venir écouter et faire la claque au nouvel homme providentiel de la seconde ville du département.

- Un premier constat s’impose : il y avait beaucoup moins de monde qu’à la première. En juin 2008, quelques mois après les municipales, le maire et sa majorité, bénéficiant d’un certain « état de grâce », avaient déplacé du monde sans doute venu « pour voir ». Ne pouvant pas débattre, ni même poser la moindre question voire faire une simple observation, tout le monde s’est de nouveau trouvé contraint d’écouter la « bonne parole » sans broncher de peur de se voir privé de dessert et de petits fours.

- Un an après son élection, l’enthousiasme semble ne plus être au rendez-vous. Il est vrai qu’à part une police municipale et la vidéosurveillance, qui coûtent cher aux contribuables, une piscine fermée pour peut-être mieux faire émerger un projet de centre nautique sur l’aérodrome pour les plus grands intérêts de la zone commerciale, des attaques répétées contre la vie associative avec la volonté de la museler par le biais du conventionnement et la réfection de quelques rues, il n’y a rien de bien nouveau.

- Ce n’est pas, en effet, l’épicerie sociale qui changera le sort des plus pauvres ni la maison de l’emploi (MEFER) qui apportera du boulot à ceux qui en cherchent. D’ailleurs, cette garden-party fut l’occasion de nous annoncer des créations d’emplois « en-veux-tu-en-voilà »… pour demain bien sûr. Une méthode Coué pour mieux cacher que, depuis un an, le nombre des chômeurs a continué de progresser à Romilly (+ 2%, frappant près de 1 000 personnes).

- Pour le reste, il nous a parlé, pour la énième fois, de projets ; friche SOROTEX, construction de logement sur l’ancienne SCARM, maison pour les seniors, rocades nord et sud, collège Langevin, Paris-Bâle, dans lesquels il n’y est pour rien puisque décidés depuis des années où qui sont du ressort du Conseil général, par exemple. A plusieurs reprises, le maire insista sur son ambition de vouloir faire « renaître » la 2ème ville du département en lui faisant « retrouver son rang ».

- Des propos qui démontrent que Romilly a déjà vécu et bien vécu. C’était avant 1989, période où le taux de chômage y était le plus bas de la région et où notre ville fut consacrée « ville de l’année » en Champagne-Ardenne pour le nombre et la qualité de ses équipements. C’était du temps où la gauche était à la direction des affaires municipales, avec Maurice Camuset comme maire. Merci, M. Vuillemin de l’avoir implicitement reconnu !
Joë Triché

mardi 26 mai 2009

FONDS PUBLICS AUX ENTREPRISES : DEBATTONS-EN !

L’article d’André Diot sur Olympia a lancé sur notre blog le débat sur la question des fonds publics distribués aux entreprises.

- C'est un sujet extrêmement important, tellement l’intervention de l’Etat et des collectivités territoriales est conséquente. Chaque année, une trentaine de milliards d’€ leur est accordée par l’état sous la forme d’exonérations de cotisations sociales patronales – 300 € par mois sur chaque salarié percevant une rémunération jusqu’à 1,5 SMIC -. Il prend aussi en charge près de 50% de la taxe professionnelle ; et comme cela n’est pas encore suffisant, Sarkozy a annoncé sa suppression ! Les régions, les départements, les communes et maintenant les communautés de communes ont leur propre politique d’aide aux entreprises qui représentent des centaines de millions d’€.

- Je me souviens m’être procuré, il y a quelques années, le Guide des aides économiques auprès de la Chambre de commerce et de l’industrie de l’Aube ; plus de 150 dispositifs divers d’aides aux entreprises y figuraient. Les Olympia et tant d’autres ont usé et abusé des fonds publics et ils « pleurent » encore pour en avoir davantage.
Pour quel résultat ? 900 emplois supprimés dans le groupe Jacquemard.

- Avant d’en envisager de nouvelles, il m’apparaît indispensable de se poser la question suivante : à quoi ces milliards et ces milliards d’€ servent-ils ? Très peu à l’emploi comme l’indique un récent rapport de la Cour des comptes. Pourtant, à chaque fois, pour nous faire avaler la pilule, ceux qui les accordent prétendent justement que c’est pour l’emploi. En fait, ces milliards d’€ qui proviennent de la poche des contribuables sont distribués pour soutenir les taux de profits et rien d’autre.

- Cette distribution de notre argent, sans aucun contrôle de son utilisation, n’est pas sans conséquences pour notre vie quotidienne. Les exonérations de cotisations patronales plombent les comptes de la Sécurité Sociale et engendrent déremboursements de médicaments, franchises médicales, suppressions de postes dans les hôpitaux… D’autre part, les exonérations sur les bas salaires contribuent à tirer vers le bas les revenus des salariés avec pour conséquence un recul de la demande via la consommation et une progression inévitable du chômage.

- Ainsi, ce ne sont pas les subventions aux entreprises qui peuvent créer de l’emploi : c’est la développement de la demande d’où la nécessité d’augmenter le pouvoir d’achat des ménages. Et s’il peut y avoir une intervention publique dans l’économie cela doit se faire avec des objectifs concrets et chiffrés en matière d’investissements, de créations d’emplois, de formation des salariés ; et tout cela doit être contrôlé.

- A cet effet, des droits et des pouvoirs nouveaux pour les comités d’entreprises, les syndicats, les salariés et les élus sont indispensables ; ce que ne veut absolument pas la droite qui, dès son retour aux affaires en 2001, a pris comme première décision la suppression de la loi Hue sur le contrôle de l’utilisation des fonds publics alloués aux entreprises.
Mais la volonté et la mobilisation des populations peuvent faire basculer bien des schémas apparemment intouchables.
Joë Triché

lundi 25 mai 2009

VOUS AVEZ DIT DEMOCRATIE ?

- Ne jugeant les gens que sur les faits et les actes, je me permets de livrer ma réflexion sur un fait troublant. En effet, il y a quelques mois au Cinéma EDEN passait en projection nationale le film sur la vie du CHE, ( film qui je le rappelle était en deux parties), la logique aurai voulu que la semaine suivante la deuxième partie fut passée.

- Et bien non, la seconde partie du film n’a pas été programmée ! On peut se poser quelques questions, est-ce que le conseiller municipal chargé de la culture (je rappelle que le cinéma EDEN est un cinéma communal) aurait eu peur de voir les citoyens de Romilly contaminés par les idées socialistes du CHE ? Que la prise de conscience des citoyens puisse remettre en cause le système d’exploitation des capitalistes notamment sur le bassin d’emploi de Romilly, avec la bénédiction du maire UMP de Romilly et de ses adjoints ?

- Je trouve cela lamentable, le maire de Romilly qui fait référence souvent au Général de Gaulle semble oublier que la censure gaulliste n’a pas été la "grandeur du général". La droite qui parle à longueurs de journées de démocratie ferait bien de l’appliquer quand elle gère une collectivité, notamment dans le domaine culturel et accepter que dans ce monde, il existe des citoyens qui ont une opinion différente de celle de l’ordre établi par les puissants.

- Conjointement à la censure culturelle, c'est la technique de débaptiser les rues faisant référence à des personnalités de gauche qui ont combattu le capitalisme et créé un statut des personnels de la fonction publique qui fait encore référence dans le modèle social français (Maurice-Thorez).
Pour conclure je trouve, ces pratiques détestables et ne faisant pas honneur à ceux qui s'y adonnent.
Christophe Latrasse, conseiller municipal

mardi 19 mai 2009

LES PARENTS D'ELEVES DE L'ECOLE MIGNONNETTE BLOQUENT L'ECOLE

Depuis ce lundi 18 mai à 8 h 30, les parents d'élèves, qui contestent la programmation de la fermeture d'une classe au sein de l'école Mignonnette, occupent les locaux.

- Très tôt hier, des élus, la presse écrite et la télévision départementale étaient sur place. La représentante de l'académie, Mme Marchandiau, a souhaité que les élèves pénètrent dans les classes, une volonté que les parents ont refusé. De ce fait, elle appella l'inspection qui a demandé à négocier. Les représentants de la FCPE ont proposé une rencontre au sein de l'école et non à Troyes comme il avait été demandé, ils ont même fixé un rendez-vous au maire de Romilly-sur-Seine pour 10 h 30, ce dernier refusant pour cause d'indisponibilité.

- C'est finalement l'adjoint à la sécurité, monsieur Beaujean, qui est venu mais ne put pénétrer dans les bâtiments, les parents ne souhaitant avoir que monsieur Vuillemin comme interlocuteur. A 16 heures, monsieur Denisot s'est présenté, il a reçu des parents d'élèves pour faire le point sur la situation et analyser les chiffres de la rentrée. Il n'est autre que le bras droit de monsieur Clément, l'inspecteur d'académie. Il en fut de même avec les représentants de la mairie. Les parents exigent du maire l'acceptation des dérogations pour les élèves qui souhaitent rejoindre Mignonnette à la rentrée, la présence en septembre des enfants de moins de 3 ans et la réalisation des travaux prévus au sein de l'école.

- Vers 22 heures, le blocage a été levé, personnel et enseignants sont rentrés dans leur foyer après une longue journée. L'occupation a repris ce matin vers 8 h 30.
Dany Bouteiller

lundi 18 mai 2009

OLYMPIA: UNE CONDAMNATION ET DES INQUIETUDES

Confirmation en appel de la condamnation d’OLYMPIA par le tribunal des prud’hommes de Troyes, à verser aux quarante-sept salariés licenciés en 2005, des indemnités de dommages et intérêts s’échelonnant de 30 000 à 120 000 €, soit un total de 2,5 millions d’euros.

- Ce jugement confirme que, dans ce dossier de licenciements, la loi n’a pas été respectée par l’entreprise JACQUEMARD (pas de proposition de reclassement des employés licenciés, l’entreprise a dérogé à la convention collective du textile en instaurant un « critère » de pondération lors du plan et n’a pas saisi la commission paritaire).
On ne peut tenir rigueur à des ex-salariés d’avoir engagé cette procédure afin de défendre leurs droits !

- Des échos parus dans la presse locale assombrissent l’avenir de cette société comprenant encore 250 employés et qui serait dans l’impossibilité financière de régler les sommes dues au titre de cette condamnation… Ainsi sont évoqués : dépôt de bilan, plan social, redressement judiciaire, cessation de paiement.

- Nous nous devons de préciser que les difficultés rencontrées ces dernières années par OLYMPIA, ont pour principale origine, la mondialisation du marché des textiles, entraînant une vive concurrence des importations asiatiques et notamment de la Chine.

- Nous sommes bien évidemment très sensibles au futur d’OLYMPIA, déjà bénéficiaire dans le passé d’aides publiques et notre collectif, solidaire de tous les salariés, soutiendra toute suggestion susceptible de maintenir son activité dans notre ville, notamment par de nouvelles aides publiques.
André Diot

LES CONSEQUENCES DE LA POLITIQUE GOUVERNEMENTALE ENTRAÎNENT INQUIETUDES ET MECONTENTEMENT A L'ECOLE MIGNONNETTE

- L'inspecteur d'académie de l'Aube a informé la ville de Romilly-sur-Seine, le 27 mars 2009, des décisions du Conseil départemental de l'éducation nationale d'ouvrir une classe de maternelle à l'école Robespierre ainsi qu'une primaire à l'école Mignonette pour la rentrée de septembre 2009, contre une fermeture de cours élémentaire à Gambetta. Lors du conseil municipal du 11 mai, les élus locaux, sur ces bases, ont émis un avis favorable sur les deux ouvertures. Il a même été décidé de travaux en conséquence afin d'accueillir les élèves dans les meilleures dispositions.

Stupéfaction, mercredi 13 mai lorsque les enseignants de l'école Mignonnette ont appris que l'Académie faisait marche arrière et supprimait une classe de maternelle pour la prochaine rentrée.

- Cette décision provoque une vive réaction des parents d'élèves. Les élus locaux de l'opposition, le conseiller général Joë Triché et Rolande Barthélémy, se sont rendus à la sortie de l'école vendredi 16 mai à 11 h 30 pour y rencontrer enseignants et parents. Ces derniers ne comprennent pas cette décision et se montrent très inquiets.

- La Fédération des Conseils de parents d'élèves des écoles publiques (FCPE) a d'ores et déjà lancé une pétition, des courriers ont été expédiés à la mairie, ainsi qu'à l'inspecteur d'académie et l'inspectrice de Romilly.

- Comme il s'y était engagé, Joë Triché a pris le problème à bras le corps, multipliant les interventions. L'inspection d'académie lui a répondu qu'il serait appliqué au sein de l'école Mignonnette la volonté gouvernementale de ne plus comptabiliser dans les effectifs les enfants de moins de 3 ans.

- Nicolas Sarkozy et son gouvernement ont décidé de supprimer à travers le pays 11 600 postes d'enseignants. Ils emploient donc tous les moyens pour arriver à leur fin. L'école Mignonnette serait une victime de cette véritable casse de l'emploi dans l'Education Nationale. Comment cette situation va-t-elle évoluer ?
Dany Bouteiller

jeudi 14 mai 2009

CONSEIL MUNICIPAL DU 11/05/2009

Parachute doré, règlements de comptes et subventions exceptionnelles au conseil municipal.

Assistance conséquente, 25 questions à l’ordre du jour et autres informations, le conseil municipal de ce 11 mai avait un caractère attractif.

Il permit d’éclairer un peu plus sur une situation où la droite poursuit sa chasse aux sorcières (bien qu’Eric Vuillemin s’en défende) à la charge du contribuable, règle souvent (bassement) ses comptes et saupoudre le mouvement associatif (au moins quelques clubs) avec des subventions exceptionnelles, à défaut d’une politique cohérente dans ce domaine.

1-Le conseil débuta par la résiliation du marché conclu avec le cabinet Lenoir concernant la réhabilitation de l’ensemble industriel Olympia et la création de la pépinière et d’un hôtel d’entreprises artisanales. A l’origine, le montant estimé des travaux était de 1 200 000 euros hors taxes. Mais l’avant-projet définitif releva la somme de 2 001 000 euros. Suite à cette estimation, il fut décidé d’engager une réflexion sur la suite des intentions. Son abandon et le lancement d’un projet différent a conduit à la résiliation.

Il reste que la ville devra débourser 66 439 euros de frais de missions, ce qui d’après monsieur le maire, est lié à une erreur dans le traitement des dossiers de l’équipe municipale précédente.

2-Création d’un emploi d’éducateur des activités physiques et sportives hors classe.

3-Protocole transactionnel avec monsieur Grégoire :
Monsieur Grégoire occupait le poste de directeur des services municipaux à la mairie. Remercié par Eric Vuillemin, il contesta son départ, argumentant des préjudices matériels et moraux. Selon le droit en vigueur, il a demandé une indemnité de licenciement.

Après des discussions entre les parties, il a été convenu d’une indemnité de départ de 111 040, 20 euros, d’une location de 500 euros mensuels du logement appartenant à la ville qu’il occupe actuellement et de la cession à 6 800 euros du véhicule qui jusqu’alors était sa « voiture de fonction ».

- L’opposition s’est élevée contre la décision d’Eric Vuillemin, initiateur de « parachute doré » au sein de la mairie. Joë Triché a souligné que rien n’obligeait à licencier monsieur Grégoire, si ce n’est une argumentation politique. Les contribuables romillons vont payer l’équivalent de deux directeurs des services pendant plusieurs années. Pour Eric Vuillemin, il ne s’agit pas d’une chasse aux sorcières (c’est promis…) mais d’une recherche d’efficacité au profit des contribuables romillons.

- Les actions de l’équipe municipale précédente ont coûté 1 000 000 millions d’euros par manque de rigueur dans le suivi des dossiers. Doit-on croire qu’il s’agit d’un manque de capacité en la matière ? D’autre part, Eric Vuillemin va écrire aux parlementaires « dès cette semaine » car il faut revoir la règle de droit qui permet un licenciement à un tel coût pour la collectivité !

4-Assurance couvrant le risque statutaire des agents communaux.

5-Convention hygiène et sécurité avec le centre de gestion et la ville de Romilly.

6-Le contrat urbain de cohésion sociale de Romilly a été signé avec l’Etat en février 2007, des associations et services municipaux ont proposé des projets. Conformément aux objectifs, la municipalité et la préfecture en ont validé pour la programmation du fonctionnement. Ils concernent l’emploi et le développement économique, la réussite éducative et l’égalité des chances, la maîtrise d’œuvre, la santé, la citoyenneté, et « l’opération ville-vie vacances ».

- Claude Maitrot a regretté que certaines écoles qui avaient porté des projets n’aient pas obtenu de réponse. Juré, la majorité municipale se renseigne…

7-Carte Scolaire 2009-2010 : L’inspecteur d’Académie à informé la ville de deux ouvertures de classe (Robespierre et Mignonnette) et d’une fermeture à Gambetta. Le conseil municipal a émis un avis défavorable pour la fermeture. La discussion qui a suivi a permis d’apprendre que 2 millions d’euros sont promis pour les écoles de la ville en 2009. Mais aussi que le projet d’un nouvel établissement sur la friche Sorotex était abandonné !

8-La traditionnelle randonnée roller est reconduite le 13 juin 2009. Le magasin Décathlon prêtera les accessoires en échange d’interventions des animateurs sportifs du personnel communal six mercredis sur le parking de l’établissement privé. La participation des associations sportives sera encouragée en échange de subvention exceptionnelle pour les plus représentés parmi les coureurs et l’encadrement bénévole.

9-Remise gracieuse de pénalités de retard de paiement à un habitant de la commune en proie à des difficultés financières.

10-Programme de rénovation urbaine dans le quartier du nouveau Romilly : derrière un titre d’une grande solennité, il est question de supprimer le mail Maurice-Thorez et de dénommer la nouvelle voie « rue Henri-Dunant ».

- Joë Triché s’est élevé contre la suppression de la mémoire de Maurice-Thorez, ancien ministre du général De Gaulle, vice-président du Conseil et auteur du statut de la fonction publique, bientôt supplanté par Christophe Latrasse qui constata qu’à Romilly comme dans d’autres communes dirigées par la droite, la mémoire des personnalités "politiquement incorrectes" pour le maire était effacée. Surprise ! Eric Vuillemin, d’habitude volubile, n’apporta aucune réponse plausible, bafouillant, cherchant ses mots à voix plus basse, ses arguments et ce n’est pas le secours d’Annie Herskowicz qui éclaira l’assistance : elle ne fut pas plus convaincante. Nouvelle promesse en guise de conclusion : rien n’est politique dans ces choix ! Sourires de circonstance au sein de l’assistance…

11-L’éclairage public sera étendu dans le quartier du nouveau Romilly, la ville va réaliser la continuité de la voie afin de rejoindre le boulevard Robespierre.

12-Convention relative à la mise en place d’un câble électrique souterrain afin de renforcer l’alimentation en énergie de la Maroquinerie de Champagne.

13-Cession d’un terrain communal situé allée Gustave-Eiffel à la société Sodetel pour ouvrir un entrepôt de matériel électrique.

14-Pour l’organisation des Mélomanies par la MJC, une subvention de 20 000 euros est accordée. Et pas un centime supplémentaire ne sera déboursé !

- Après la tempête provoquée par cette question à la fin de l’année 2008, ce sera le statu quo pour 2009 ; ce qui a réjoui Joë Triché qui avait émis une proposition dans ce sens lors d’un précédent conseil municipal. Il reste à espérer que la sagesse du conseiller général sera suivie afin d’engager une réflexion sur la mise sur pied dans les années futures.

15-Des objets (chaussettes, pochettes portables, stylos…) à l’effigie de Romilly seront mis en vente pour promouvoir le cadre touristique de la commune. Tout sera vendu à prix coûtant et ce n’est qu’un début puisque d’autres articles vont apparaître. Tout sera fabriqué en France (et non ailleurs comme monsieur le maire a pu le lire, mais il ne sait plus où). En conclusion, Il doit être un fidèle lecteur des blogs !

16 & 17-La maison de l’information propose une visite commentée de la ville qui sera désormais payante au prix de 2 euros avec tarif réduit pour les groupes. La non-gratuité étant, paraît-il, gage de réussite de l’opération. Les enfants pourront en faire de même mais avec des énigmes à résoudre, pour 2,50 euros avec droit à la récompense. Et pas question de céder à la volonté de Joë Triché qui proposait la gratuité pour les plus jeunes… Ce sera à prix coûtant !

18-Dans le cadre du développement de ses actions, l’association Chlorophylle bénéficiera d’une mise à disposition de nouveaux terrains et d’une augmentation de sa subvention ordinaire de fonctionnement (10 075 euros).

19-5 élus municipaux feront partie du jury du concours des maisons fleuries puisque, comme chaque année, notre commune s’associera au comité départemental du tourisme de l’Aube en s’inscrivant au challenge. Rolande Barthélémy et Claude Maitrot en seront.

20-Le transfert de la compétence relative à la question des éoliennes a engendré une modification des statuts de la communauté de commune. L’opposition s’est abstenue.

21-Subvention ordinaire de fonctionnement à l’association « Le Souvenir Français » qui perpétue la mémoire de celles et de ceux qui sont morts pour la France tout au long de son histoire (250 euros).

22-Subvention exceptionnelle à un équipage qui participe à un rallye-raid au Maroc en 2 CV, 400 euros dans le cadre du sponsoring sportif.
- Suivant de près le fonctionnement de la course via internet, Guy Georget rassura l’assistance en indiquant que nos représentants étaient dignes de la publicité qu’ils font pour Romilly puisque, aux dernières nouvelles, ils possédaient plus d’une heure d’avance au classement général !

23-Subvention exceptionnelle de 500 euros à l’association Franco-Maghrébine de Romilly, ce qui porte à 10 000 euros les deniers encaissés par le club phare de notre ville pour la présente saison. Cependant, Joë Triché, s’il s’est félicité de ce vote, indiqua que le conseil municipal était encore loin des 25 000 euros nécessaires pour un club évoluant à ce niveau.

24-Subvention exceptionnelle de 1 000 euros et prise en charge de 600 médailles en faveur de Romilly Handball pour le traditionnel tournoi inter-écoles.

25-Attribution d’une aide financière aux « Restaurants du Cœur » pour aider au remboursement de ses charges de location.

En marge de ce conseil, monsieur Allard annonça que le projet du futur centre nautique « avançait bien », ouverture fin 2012 ! Du déjà dit, mais bon…

- D’autre part, monsieur Bonnefoi indiquait qu’une bourse au permis de conduire était justifiée pour les 17-22 ans romillons. Aucun n’a reçu d’appel téléphonique, ce sont les jeunes qui doivent faire la démarche pour en bénéficier. C’est simplement une aide à ceux qui sont en difficulté financière. Quelque chose nous dit que tout ne se passe pas ainsi, que tout n’a pas été dit…

- Prochain conseil municipal le 6 juin à 8 h 30.
Lire le compte-rendu du précédent conseil municipal
Dany Bouteiller

lundi 4 mai 2009

UNITE SYNDICALE POUR UN 1er MAI REUSSI

Le défilé de la fête du travail a rassemblé incomparablement plus de manifestants que ceux des 1er mai précédents.

- A l'image d'une colère puissante au niveau national, des luttes qui se multiplient dans les entreprises pour l'emploi et les salaires, l'unité syndicale demeure. C'est un formidable point d'appui pour les salariés.

La crise du système capitaliste conduit au chômage, à la montée de la précarité, à la destruction de savoir-faire. Des réformes profondes sont indispensables.

- Face à ce ravage, les salariés, les chômeurs, les jeunes, les retraités se mobilisent. Ce 1er mai en aura encore été une preuve. Dans notre cité, les leaders syndicaux avaient donné rendez-vous à 10 heures devant la Bourse du Travail. Christophe Latrasse (CGT) a pris la parole puis, sous une forêt de drapeaux aux couleurs des centrales CGT-CFDT-UNSA, les manifestants sont partis pour une marche colorée par les rues du général Leclerc, Carnot, Gornet-Boivin, De Lattre de Tassigny, Gambetta, Pierre-Brossolette, et de la Boule-D'or.

- Les partis de gauche étaient également représentés, avec plusieurs dirigeants locaux, tout comme une délégation de l'espace citoyen "Romilly, une ville pour tous". La participation était exceptionnelle pour un premier mai, même s'il faut reconnaître que la mobilisation était inférieure à celle du 29 janvier et du 19 mars. Les acteurs ont souligné le fait que l'unité syndicale doit perdurer au-delà de cette journée. Malgré les vacances scolaires et le week-end prolongé, ce sont près de 300 personnes qui s'étaient réunies.
Dany Bouteiller