vendredi 30 janvier 2009

MOUVEMENT SOCIAL DU 29 JANVIER

500 manifestants à Romilly !

Répondant à l'appel des organisations syndicales, ce sont plus de 500 manifestants qui se sont regroupés sur le parking de la bibliothèque municipale de Romilly, ce jeudi 29 janvier à 16 h 00.Le cortège marcha le long de la RD 619 pour un aller-retour jusqu'au rond-point de la rue Diderot.

Cette manifestation, à l'image de ce qui s'est produit dans l'ensemble de notre pays, était soutenue par l'opposition de gauche et appelait les salariés du secteur public et privé à une grève et à des rassemblements avec les retraités, les privés d'emploi, les étudiants et lycéens, pour la défense des salaires, des services publics entre autres.

Ils cherchaient à sanctionner dans la rue la politique économique de Sarkozy et de son gouvernement, en particulier depuis la crise financière. Cellle-ci touche durement les salariés dans leur emploi et leurs revenus ; ils en sont les victimes alors qu'ils n'en sont en rien responsables. Plusieurs dizaines de lycéens se sont joints au mouvement, menacés pour leur avenir.

Face à la mise à mal de la cohésion sociale et de la solidarité, les syndicats CGT-FO-CFDT-CFE-CGC-FSU-UNSA... ont considéré qu'il était de leur devoir d'agir en commun pour obtenir des mesures favorables. Leur volonté est d'interpeller les salariés, l'Etat, le patronat. Le rassemblement romillon a été une réussite.
Dany Bouteiller

jeudi 29 janvier 2009

CYCLEUROPE: DES CRAINTES POUR L'EMPLOI !

La CFDT tire le signal d'alarme !

En ce début d'année, l'inquiétude gagne les salariés de CYCLEUROPE. En effet, même si le chômage partiel - 2 semaines en janvier et 2 semaines en février - est annoncé comme une anticipation sur l'annualisation du temps de travail, les difficultés économiques et financières actuelles n'apportent guère de perspectives d'améliorations dans les prochains mois.
Les ventes de vélos électriques, en progression en 2008, risquent de stagner, voire de régresser en 2009 avec un prix moyen de vente d'environ 1 500 €.
Nous tenons à manifester dès aujourd'hui, notre soutien à tous les employés de CYCLEUROPE et restons vigilants sur l'évolution de la situation.
André Diot

mercredi 28 janvier 2009

APPEL DE NOTRE ESPACE CITOYEN


L'intersyndicale CGT, CFDT, FO, UNSA, FSU, CFTC, CGC appelle à une journée de grève ce jeudi 29 janvier. A Romilly, une manifestation est prévue à 16 heures, départ du parking de la bibliothèque François-Mitterrand.

L'espace citoyen "Romilly, une ville pour tous" soutient ce mouvement et appelle ses membres et ses sympathisants à s'y joindre.
Dany Bouteiller

lundi 19 janvier 2009

CONSEIL MUNICIPAL DU 17/01/2009

Une opposition utile et offensive !

Première séance de cette année 2009 avec des élus communistes et partenaires au mieux de leur forme. Au tout début, Joë Triché a tenu à donner lecture d’une déclaration empreinte d’émotion sur la situation dans la bande de Gaza et l’urgence de faire cesser le massacre du peuple Palestinien perpétré par les troupes israéliennes. Dans un silence ému de l’assistance, le maire a déclaré qu’il était effectivement temps que la politique reprenne ses droits et règle ce conflit. Il est cependant regrettable que cela n’ait pas été plus concret et qu’aucune motion n’ait été adoptée. Elle aurait pu être transmise à l’ONU et à l’Union Européenne pour relayer les mobilisations des peuples du monde sur un énième conflit armé et une agression sans précédent contre le peuple Palestinien et ses martyrs pour qu’enfin une paix durable s’installe dans cette région du monde.

Les infos du maire :
En préambule, le premier magistrat de la Ville a présenté ses vœux et rassuré la population sur son état de santé mettant ainsi un terme aux diverses rumeurs circulant à Romilly. Il a déploré et condamné notamment le fait que des rapports et documents soient étalés sur la place publique avant que les élus puissent en débattre !

Sur l’implantation d’une antenne-relais pour la téléphonie mobile, la recommandation du Sous-Préfet suite aux diverses interventions de Christophe Latrasse, à contraint Eric Vuillemin de revenir à la case départ. Il devra en effet se soumettre à une consultation obligatoire du CHSCT (Comité d’Hygiène de Sécurité et des Conditions de Travail) du personnel communal ; des agents opérant dans la périphérie prévue. Cette réunion est programmée pour le 5 février prochain.

Le maire, conformément à son programme électoral, tout en proclamant ne pas vouloir faire de chasse aux sorcières dans le personnel communal, a annoncé le proche départ de son directeur général des services. M. Ballantier (responsable local de l’UMP) qui, rappelons-le au passage fréquente assidûment les couloirs de l’hôtel de ville et notamment le premier étage, aurait-t-il pour mission de pourvoir à son remplacement ?

Audit structurel : dépenses inutiles et menaces sur l’emploi en perspective !
Un nouvel audit est programmé pour un coût de 28 000 € auquel il faut ajouter l’embauche d’un chargé de mission pour un montant annuel d’environ 40 000 €. Cet audit concerne les structures municipales dont l’objectif avoué, est de mettre en place une organisation interne des services municipaux plus performante. Avec le nouveau refus du maire de s’engager sur le remplacement des agents communaux partant à la retraite, on peut assurément craindre une attaque en règle sur le service public communal. Les chômeurs candidats à un emploi à la ville en seront pour leurs frais !
Adopté par 26 voix pour et 7 contre (opposition).

L’avenir des Maîtres Nageurs Sauveteurs de la piscine ?
Rolande Barthélemy s’est inquiétée de l’avenir des MNS suite à la fermeture de la piscine, ce qui a conduit le premier édile à faire le point, à savoir :
- 1 agent mis à la disposition de la nouvelle piscine de la Chapelle-Saint-Luc,
- 1 contractuel affecté à la piscine de Nogent-sur-Seine,
- 2 détachés au service des sports (stade municipal).
Cette question a permis de revenir sur le dossier de la piscine et, dans ce cadre, les élus communistes et partenaires ont relancé le projet choisi par la population, d’après le sondage effectué par la municipalité et ratifié par un vote de l’ensemble du Conseil municipal (moins deux abstentions). Cette approbation du CM portait rappelons-le sur la réhabilitation avec extension de l’équipement actuel. Bien sûr, si nos élus ont abondé dans ce sens, c’est pour une raison de coût modéré portant sur 5 M€ au lieu de 13 M€ pour un nouvel équipement. Le choix était aussi guidé par la proximité géographique de l’actuelle piscine qui est proche du centre ville, des lycées, des collèges et des écoles primaires.
Les Romillons là aussi peuvent craindre de mauvaises surprises au regard des paroles prononcées par le maire : « vous pouvez compter sur moi pour avancer cette option mais non pour l’imposer aux autres collectivités territoriales ! ».
Un aveu bien ambigu de la part de Eric Vuillemin. On peut en fait se demander quels seront demain les véritables décideurs : les élus ou bien des promoteurs privés intéressés par la réalisation d’un tel équipement ? Telle est la question !

La rocade nord : une nouvelle avancée !
Joë Triché, le Conseiller général de Romilly, porteur du projet depuis plusieurs années, resté bloqué pour des raisons techniques (terrain situé en zone inondable) s’est félicité qu’une solution ait été trouvée et que la signature d’une convention passée entre le Conseil général et la Ville puisse apporter une issue heureuse à ce dossier. De quoi aussi réjouir les riverains concernés qui ont signé à plusieurs reprises les pétitions initiées par le Conseiller général.

La MEFER (Maison de l’Emploi, de la Formation, de l’Economie de Romilly) : ça coûte cher !
Tout d’abord, l’opposition a tenu à rappeler qu’il ne suffit pas d’une structure (et ça se saurait) pour régler le problème de l’emploi dans notre cité mais avant tout il faut des activités économiques qui nous font actuellement défaut. Rappelons que le maire et sa majorité « en prétendus bons démocrates » ont refusé de faire participer l’opposition et les syndicats au Conseil d’administration de cette structure.


Christophe Latrasse a mis l’accent sur cette « concertation à la Sarkozy » qui soi-disant concerte tout en mettant les syndicats devant le fait accompli. Les élus communistes et partenaires ont souligné que le coût correspond à une dépense annuelle de 170 000 à 200 000 € (pour cette question la majorité municipale a sollicité du Conseil une avance sur subvention de fonctionnement de 43 000 €).
En fait, cette structure s’inscrit dans la droite ligne et dans le cadre de la mise en place du "Pôle Emploi" décidé par Sarkozy, qui a fusionné au 1er janvier 2009 ASSEDIC et ANPE, provoquant un fort mécontentement parmi les personnels de ces deux organismes, craignant des suppressions de postes, une remise en cause de leur statut et un retard important dans le traitement des dossiers des allocataires ( + de 60 000 actuellement en souffrance).

Henri Guérin (PS), plus modéré, a regretté que cette Maison de l’emploi soit excentrée par rapport au centre ville. Le projet a bien sûr été entériné par le vote unanime des conseillers de droite (25) avec 2 abstentions (PS/MRC) et 5 contre (PC/Partenaires). E. VUILLEMIN s’est étonné des arguments de l’opposition, estimant qu’il ne fallait pas tout ramener à la politique nationale. Pense-t’il qu’elle s’arrête (à l’image du nuage radioactif de Tchernobyl) aux portes de Crancey et d’Arcis ?


Le "lifting" du cinéma Eden pour son 25ème anniversaire :
C’est pour un coût total de 120 000 € que le cinéma Eden va être en partie restauré. La façade (pour des raisons de mise aux normes) et la salle Marcel-Carné seront rénovées. Cet établissement réhabilité en 1984 mais « non entretenu » depuis selon le maire, a enregistré 2 millions d’entrée en 25 ans. Il a permis de relancer les activités cinématographiques à Romilly qui étaient supprimées suite à la défection des anciens propriétaires. L’opposition par la voix de Joë Triché a souhaité que ce 25ème anniversaire de l’Eden soit l’occasion de retracer l’histoire du cinéma et le vécu des habitants dans notre ville.
Henri Guérin a posé la question de savoir si l’équipement numérique était prévu dans ce projet car cela est un atout majeur pour l’avenir de cet établissement. Le délégué à la culture, Christian Rouge, a confirmé que cet investissement était prévu.
Voté à l’unanimité.

Anniversaire en forme d’enterrement pour les Mélomanies et les Rabardels !
Une question très attendue après les remous provoqués par le courrier signé en commun par Eric Vuillemin, Christian Rouge et Denys Prieur de municipaliser les Mélomanies et de laisser le libre choix à la MJC d’organiser ou non les Rabardels sans la subvention exceptionnelle de la Ville.
Pour le vingtième anniversaire de ces manifestations culturelles, le délégué à la culture, Christian Rouge, a commencé par donner lecture des chiffres que seule la majorité connaissait entre les budgets prévisionnels et le réalisé. Ces chiffres laissent apparaître une dérive financière certaine faisant dire à Christian Rouge : « qu’il y a eu mauvaise gestion et mauvaise appréhension des prévisions ».

Les élus de l’opposition ont rappelé qu’ils n’ont jamais eu depuis vingt ans de représentant au conseil d’administration de la MJC alors que 4 conseillers municipaux y ont toujours siégé ! Le maire a complété les propos de Christian Rouge en estimant que la ville finançait la MJC à hauteur de 51 % soit 183 000 € sur un budget de 365 000 €.

Joë Triché, très remonté, a répondu au maire dans ces termes : « Introduire des notions de coûts et de rentabilité dans le domaine culturel est un argument non recevable même s’il est nécessaire d’avoir une certaine maîtrise des coûts ». Il poursuivait en affirmant : « que l’on pouvait s’y prendre autrement pour y parvenir. Cette question pouvait se régler dans le cadre de la poursuite de la concertation engagée avec comme objectif de définir un cadre de programmation et de coût financier qui satisfasse la ville et la MJC ». Pour cela, il a proposé au nom des élus communistes et partenaires (conformément au courrier qu’il a adressé au maire), et à la demande du président de la MJC, « le statu quo pour 2009 afin que ces négociations se poursuivent et aboutissent... Bien sûr, nous estimons normal que la ville développe sa propre politique culturelle, mais celle-ci ne doit pas se faire au détriment de la vie associative et notamment de la MJC. Au contraire, cela doit être un plus pour Romilly et ses environs ».

Henri Guérin s’est montré très dubitatif sur le fait que la Ville reprenne à son compte les Mélomanies, estimant qu’elle va être obligée de faire appel à des intermittents et que cela va engendrer des coûts financiers supplémentaires. Le maire a "poussé le bouchon un peu loin" en invitant les bénévoles de la MJC à participer à l’organisation des Mélomanies.
L’opposition unanime a voté contre (7 voix) et toute la droite a fait bloc derrière le maire avec 26 voix pour.

Augmentation des coûts de location des salles :
En moyenne de 16 à 17 %. Les élus de l’opposition n’ont pas voté ces augmentations mais ont pu obtenir la gratuité une fois par an pour les associations caritatives.

Centre culturel : un dossier règlement de comptes !
Au vu des débats déjà engagés à « l’extérieur », ce dossier ressemble plus à un règlement de comptes entre l’actuelle majorité et l’ancienne et Joë Triché a souligné que « c’est la culture et la population qui risquent d’en faire les frais » rappelant au maire que quatre de ses actuels adjoints siégeaient dans l’ancienne municipalité avant de conclure : « vous ne pouvez pas dire : on ne savait pas ! ».
Le maire considère que « les retards pris et la mauvaise gestion des dossiers ont engendré un coût supplémentaire de 5,2 M€ ». Ce qui a fait dire à l’opposition : « sur seulement deux dossiers (centre culturel et station d’épuration) cela représente un surcoût de 8,5 M€ ! ». A cela, il faut aussi ajouter un surcoût de 1 million d’euros concernant le dossier Jacquemard/pépinière d’entreprises.
Tous les élus de l’opposition se sont abstenus dans l’attente d’un dossier technique avec un financement plus précis.

Subvention exceptionnelle d’un montant de 175 € sollicitée par l’ADAMA (anciens maires et adjoints de l’Aube) :
L’opposition unanime a voté contre (même au regard de cette somme modique) parce qu’elle considère qu'il est bien regrettable que l’on demande une subvention pour des anciens élus afin de se réunir une fois par an autour d’un bon repas alors qu’ils bénéficient de leur retraite d’élus !
André - Ginette - Christian

DERNIERE MINUTE : Le débat sur la rocade nord s'est poursuivi lundi 19 janvier au Conseil général. Il en ressort que les deux ponts nécessaires seront construits en 2009 et que la voirie devrait être réalisée en 2010. Telles sont les réponses apportées lors de cette session au Conseiller général Joë Triché.

mercredi 14 janvier 2009

MELOMANIES & RABARDELS EN DANGER !

Vuillemin et sa majorité ne pourront finalement pas échapper au débat public sur cette question. Ils ont été en effet contraints de l’inscrire à l’ordre du jour du Conseil municipal du 17 janvier 2009 comme l’avaient demandé les élus communistes et partenaires.
Le danger qui pèse sur l’existence de ces manifestations culturelles est bien réel puisque le rapport présenté pour cette séance du Conseil confirme l’obstination de la majorité municipale à vouloir reprendre l’organisation des Mélomanies et à supprimer 8 000 € de subventions à la MJC pour la tenue des Rabardels.

Après le Conservatoire municipal, le RS 10, l’AFMR … c’est à la MJC, créée il y a une quarantaine d’années, de subir les foudres de la droite. Comme je l’ai déjà exprimé à plusieurs reprises cela ne me surprend pas beaucoup. J’avais alerté de ce risque durant la campagne des municipales. A ceux qui ont favorisé l’élection de cette équipe et qui prétendent encore qu’avec notre liste ce serait pire je leur réponds : "avec nous la MJC ne serait pas actuellement dans la tourmente."

Et puis, au lieu de dépenser 500 000 € par an pour une police municipale, nous aurions agi avec la population pour obtenir d’avantage d’effectifs à la gendarmerie. Nous n’aurions pas non plus gaspillé 2 à 300 000 € dans l’achat de caméras de surveillance. Ces moyens financiers, nous les aurions plutôt utilisés pour développer une véritable politique de prévention avec l’embauche d’éducateurs, d’animateurs et de soutien à la vie associative, le RS10 n’aurait pas été inquiété et l’AFMR disposerait de moyens financiers pour l’aider à se maintenir en DHR foot.

Aujourd’hui, il y a donc urgence à mettre en œuvre tout ce qui dépend de chacune et chacun pour sauver les Mélomanies et les Rabardels. Nous ne serons jamais de trop pour y parvenir.Tous au Conseil Municipal du 17 janvier 2009 !
Joë Triché, Conseiller municipal, Conseiller général

CONTINUONS LE DIALOGUE ENGAGE !

Dynamisme, fierté, résistance pour Romilly et ses habitants, une construction à faire ensemble !

Membre du Comité de soutien de la liste de gauche « Romilly, une ville pour tous » conduite par Joë Triché, j’ai participé activement à la campagne municipale ; une expérience très riche. D’abord, le partage, le travail et la construction du projet avec les personnes très diverses de la liste que j’ai pu apprécier, mais aussi le contact avec la population au « porte-à-porte» une première fois pour construire le projet avec les cahiers de suggestions, ensuite pour présenter le document « Un projet, une équipe, une démarche ».

Que de discussions intéressantes ! Bien sûr, j’ai rencontré des personnes « pas de notre bord » comme on dit, un certain nombre d’autres, tellement confrontées à des tas de difficultés (chômage, santé, soucis financiers…) qu’elles ne croient plus en personne et probablement qu’elles ne votent plus et des jeunes qui se sentaient bien délaissés. Mais j’ai rencontré aussi un bon nombre de personnes intéressées par notre démarche, nos propositions et parfois avec un tel espoir exprimé de voir notre liste l’emporter. Une impression qui ne s'est pas démentie puisque notre liste est arrivée largement en tête au 1er tour avec 40%. On connaît la suite…

Avec l’élection de la droite et de Eric Vuillemin, quelle déception pour tous ceux qui espéraient voir revivre Romilly et pour beaucoup, quelle colère aussi contre ceux qui se disent de gauche et qui font élire la droite !

Mais les résultats sont là ; il faut accepter le vote des romillons. Nous ne baissons pas les bras pour autant. 46% de voix, c’est déjà une force considérable et de nouvelles générations arrivent avec le dynamisme qui les caractérise.

Et puis, pour ceux qui sont tellement résignés, pour ceux qui ont pris un autre chemin mais qui gardent des valeurs de gauche, à nous de leur donner envie de nous rejoindre pour empêcher les mauvais coups et pour construire l’avenir. Ensemble nous pouvons gagner. « Yes, we can » (Oui, nous le pouvons) pour redonner du tonus à nos amis qui se reconnaîtront.
Ginette Triché

lundi 12 janvier 2009

NOUS RESTONS PRES DE VOUS

Lors du dernier trimestre 2008 avait lieu à Paris un forum de la gauche avec des responsables politiques des divers partis, les responsables syndicaux CGT-FSU-UNSA et des professeurs de sciences économiques.

Pourquoi ne pas réaliser à Romilly ce même rassemblement pour lutter, avec toutes les personnes qui refusent la politique actuelle, contre le démentellement de tous les acquis sociaux, l'atteinte aux droits de l'homme, l'inégalité d'accès aux soins, la liquidation des services publics (Poste, éducation, retraite, justice sociale, télévision, ANPE-ASSEDIC, etc.) et peut-être bientôt la suppression du Conseil général ?

N. Sarkozy a démontré, une fois de plus, en s'appuyant sur la crise, que l'argent allait aux nantis (banques, seigneurs de la finance) et la précarité au peuple. Les lycéens et les parents d'élèves ont déjà manifesté et restent mobilisés contre la logique libérale qui conteste l'égalité des chances et impose la sélection. Le chômage va encore progresser en 2009 et travailler n'apporte même plus la sécurité mais la précarité s'installe.

Rejoignez-nous, nous devons nous défendre, en exigeant un plan d'urgence social, capable de protéger les hommes et les femmes qui subissent la crise et la politique du "je dirige tout".

"Romilly, une ville pour tous" continue son action auprès des Romillons, les élections municipales sont passées, mais nous restons près de vous.

Josiane Merlin, membre du Parti socialiste