lundi 4 mai 2009

UNITE SYNDICALE POUR UN 1er MAI REUSSI

Le défilé de la fête du travail a rassemblé incomparablement plus de manifestants que ceux des 1er mai précédents.

- A l'image d'une colère puissante au niveau national, des luttes qui se multiplient dans les entreprises pour l'emploi et les salaires, l'unité syndicale demeure. C'est un formidable point d'appui pour les salariés.

La crise du système capitaliste conduit au chômage, à la montée de la précarité, à la destruction de savoir-faire. Des réformes profondes sont indispensables.

- Face à ce ravage, les salariés, les chômeurs, les jeunes, les retraités se mobilisent. Ce 1er mai en aura encore été une preuve. Dans notre cité, les leaders syndicaux avaient donné rendez-vous à 10 heures devant la Bourse du Travail. Christophe Latrasse (CGT) a pris la parole puis, sous une forêt de drapeaux aux couleurs des centrales CGT-CFDT-UNSA, les manifestants sont partis pour une marche colorée par les rues du général Leclerc, Carnot, Gornet-Boivin, De Lattre de Tassigny, Gambetta, Pierre-Brossolette, et de la Boule-D'or.

- Les partis de gauche étaient également représentés, avec plusieurs dirigeants locaux, tout comme une délégation de l'espace citoyen "Romilly, une ville pour tous". La participation était exceptionnelle pour un premier mai, même s'il faut reconnaître que la mobilisation était inférieure à celle du 29 janvier et du 19 mars. Les acteurs ont souligné le fait que l'unité syndicale doit perdurer au-delà de cette journée. Malgré les vacances scolaires et le week-end prolongé, ce sont près de 300 personnes qui s'étaient réunies.
Dany Bouteiller

14 commentaires:

Anonyme a dit…

Bonsoir,

Vous avez raison de parler de cette manifestation, il faut continuer la lutte.

Comme Marx le disait : A chacun sa part du capital !

Anonyme a dit…

L'action s'amplifie, dernier exemple : les surveillants de prison.

Ils sont 4000 à avoir entamé le blocage de 120 établissements, bien que cette mobilisation soit souvent réprimée.

Ils demandent plus de moyens et une amélioration des conditions de travail.

La surpopulation carcérale est trop importante : il y a 68 000 détenus pour 50 000 places !

HD

Anonyme a dit…

Concernant la suite du 1er mai, les syndicats ont décidé d'organiser deux nouvelles journées de mobilisation les 26 mai et 13 juin, afin de donner une suite au mouvement unitaire historique.

Plus d'infos très prochainement !

Anonyme a dit…

En amplifiant le désengagement de l'Etat, les suppressions d'emplois et les menaces sur les statuts, les réformes de l'hôpital et de l'université répondent aux objectifs de la privatisation.

C'est pourquoi, enseignants-chercheurs et le personnel des hôpitaux manifestent aujourd'hui contre la casse du service public!

Anonyme a dit…

Savez-vous que l'UMP a déposé une proposition de loi pour développer le "prêt" de main-d'oeuvre ? Elle encourage explicitement la mobilité des salariés.

C'est une nouvelle étape de la flexibilité.

Pour qui sommes-nous pris ? De la marchandise ? Du bétail ?

C'est tout le droit qu'il faut remettre à plat. Il faut une législation moderne européenne pour irradier le dumping social, les abus, les différences de statuts qui permettent de justifier les délocalisations.

Et le partage équitable des bénéfices, c'est pour quand ?

Anonyme a dit…

C'est vrai que l'unité syndicale a fait de ce premier mai une réussite. Il le faut car nous traversons une crise qui s'inscrit sur la longue durée.

Chaque jour, 3000 personnes supplémentaires sont envoyées au chômage.

Ainsi, la précarité s'installe et la politique mise en place par Sarkozy ne satisfait pas la population (jeunes, salariés, chômeurs, retraités, etc...)

Anonyme a dit…

Il n'est pas étonnant que la population se révolte, les inégalités ne font que croître, les salaires qui augmentent le plus sont ceux situés "au sommet de la pyramide" (10% des Français les mieux payés).
Par contre, les disparités de niveaux de vie apparaissent de plus en plus.

LA moitié des salariés touche moins de 1594 euros par mois.

Il y a beaucoup de travail en perspective pour un partage équitable.

Romilly en est un exemple : la précarité gagne tous les quartiers et une majotité des salariés est au smic.. Quand ils ne subissent pas un emploi qui n'est pas à taux horaire plein.

Anonyme a dit…

Avec la crise, l'application du code du travail est sans cesse assouplie et l'indemnisation des heures supplémentaires facilitée.

La crise est l'occasion, pour les grosses entreprises, d'outrepasser sans s'inquiéter, le code du travail.

Alors que la participation de l'Etat à l'indemnisation du chômage partiel devrait être soumise à des restrictions, une floppée de circulaires assouplissent les conditions d'octroi d'allocations et incitent les inspecteurs du travail à l'indulgence.

Anonyme a dit…

Il faut effectivement revoir la règlementation.

Le constructeur automobile Peugeot vient de bénéficier de fonds publics à l'occasion du chômage partiel et maintenant, l'entreprise utilise au maximum le bouclier fiscal en se faisant exonérer de toute cotisation sociale pour les milliers d'heures supplémentaires qu'elle va exiger de ses salariés.

A partir du 25 mai,jusqu'à fin juillet, 5000 salariés du site Peugeot de Sochaux effectueront obligatoirement une heure supplémentaire par jour et travailleront le samedi.

Cela ne s'appelle pas du détournement de fonds publics ? Ou tout au moins, cela ne s'y apparente-t-il pas ?

Anonyme a dit…

Fin 2010, le chiffre officiel du chômage d'élèvera à 10,7% de la population active selon l'observatoire français des conjonctures économiques. 800 000 emplois seraient perdus en 2 ans !

Ainsi, la crise sociale ne serait aujourd'hui qu'un début...

Combien de famille seront touchées ?

Combien d'hommes et de femmes plongés dans la misère ?

Combien se détacheront d'une société qui les abandonne ?

Quel impact sur "l'insécurité" tant exploitée par Sarkozy à chaque campagne électorale ?

Anonyme a dit…

L'insécurité n'est-elle pas déja vécue par tous les salariés avec la crise économique que nous connaissons? Mais de celle-ci, on ne fait guère les gros titres de la presse et de la télé, trop peu indépendantes des pouvoirs politiques et financiers. On préfére titrer sur le moindre incident à l'image du FN qui a"le péniser" la "droite" et la plupart des médias.La peur est une "bonne" pourvoyeuse de voix.Cette stratégie est appliquée par Vuillemin à Romilly avec la police municipale et la vidéo-surveillance.

Anonyme a dit…

Tout à fait d'accord !

Anonyme a dit…

Qui ne se rappelle pas des automobiles qui ont brûlées miraculeusement à Romilly 4 à 5mois avant les municipales ? Puis Vuillemin de nous sortir du chapeau la volonté de créer une police municipale et la vidéo ? Je rejoins l'anonyme de 15 h 43!

Anonyme a dit…

Je suis surprise de la conclusion de votre article concernant le permis de conduire "offert" aux enfants en difficultés financière.

Il y a environ un mois, une surveillante du Lycée à appeller mon fils un mercredi après-midi.

Elle lui a dit que la mairie de Romilly offrait le permis de conduire aux meilleurs élèves du lycée, lui demandant s'il était intéressé.

Comme il a déjà le permis et que nous ne sommes pas dans la difficulté financièrement, il n'a pas donné suite.

Une de ses copines a été sollicitée elle aussi. Son père s'est renseigné et on lui a répondu que la mairie offrait le permis à sa fille en échange d'heures de travail durant les vacances scolaires.

Ma version est donc bien diffèrente que celle que vous écrivez dans le compte-rendu du conseil.

Mireille