- En réalité, celle-ci ne souhaite plus investir sur l'outil de production ou très peu. La facilité et l'alternative est donc la sous traitance. Du fait de la suppression de la section presse environ 6 postes étaient touchés. Certains employés ont dû être reclassés dans d'autres services alors que d'autres sont partis à la retraite sans être remplacés. Les pièces réalisées par les presses subissent d'autres opérations, telles que, notamment, du perçage, de la soudure, du meulage...
- Alors qu'il était annoncé que ce travail devait être maintenu sur le site, il apparaît avec le temps qu'il est désormais sous- traité principalement en France et quelquefois en Chine. Cette opération a de nouveau obligé le reclassement dans d'autres services de plusieurs opérateurs. Le départ de ces heures en sous-traitance engendre une baisse des heures productives des ateliers de fabrication. Ajouté à la crise, ceci a occasionné du chômage partiel à concurrence de 2 jours par mois, ainsi que la prise obligatoire des congès payés avant la fin du mois de mars.
- Ce sont les services productifs qui sont le plus touchés. Les services administratifs n'ont chômé qu'entre 0 et 3 jours au cours de ces derniers mois. Le développement de la sous-traitance fait craindre une chute des heures productives et en conséquence une possible réduction du personnel à moyen terme.
- La CGT se bat afin d'obtenir des formations à la place du chômage, les démarches ont été réalisées auprès des pouvoirs publics et le syndicat est prêt à débattre, mais la direction ne semble guère démontrer un grand intérêt pour cette option. La CGT et le personnel ont une crainte pour l'emploi à la rentrée des congès d'été.
5 commentaires:
En fait, il se passe chez Tractel ce que nous avons connu chez Olympia et Cycleurope.
Nous en connaissons le résultat en ce qui concerne l'emploi...
Le site est bel et bien en danger !
excellent article qui correspond bien à la réalité que nous vivons au quotidien "à l'intérieur".
Continuez ainsi
Tiens, pas de réatcion de "JP" face à cette situation, c'est étonnant...
Voilà une réaction à mon absence de réaction écrite qui ne relève pas le niveau de son auteur, heureusement anonyme. Je peux toujours manifester mon indignation, le même dira sans doute qu'elle est de commande.
Je ne me mêle que de ce que je sais, pour le reste, je lis pour me faire un avis mais garde la décence de me taire!
Dommage car nous ne sommes jamais assez pour se battre contre le chômage et le drame humain qu'il engendre.
En toute amitié
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