Beaucoup de questions... et nos premières réponsesLa municipalité lance auprès de la population un sondage sur son projet de construction d’un marché couvert, au coût estimé à environ 2millions d’euros pour 30à 40 emplacements, sans avoir réalisé d‘étude de marché. Démarche pour le moins surprenante, d’une « équipe vantant ses compétences ». Cet empressement répond-il au lobbying d’une ancienne « tête de liste concurrente et ralliée » ou, à l’image de Sarkozy, à une volonté de communiquer sur un projet chaque semaine voire chaque jour ?
Notre collectif a réalisé une étude rapide sur ce projet, avec questionnaires remis aux commerçants du marché et interviews de commerçants du centre ville et clients. Enquête dont les principaux éléments sont repris ci-après.
Les commerçants du marché se déclarent, pour 75% d’entre eux, opposés au projet :
- crainte de la hausse des locations (10/30 euros maxi. acceptés),
- n’en ressentent pas l’utilité,
- nombre actuel de commerces suffisant (20 environ pour l’alimentaire),
- non intéressés par des jours d’ouverture en dehors des lundis et samedis.
Notre collectif a réalisé une étude rapide sur ce projet, avec questionnaires remis aux commerçants du marché et interviews de commerçants du centre ville et clients. Enquête dont les principaux éléments sont repris ci-après.
Les commerçants du marché se déclarent, pour 75% d’entre eux, opposés au projet :
- crainte de la hausse des locations (10/30 euros maxi. acceptés),
- n’en ressentent pas l’utilité,
- nombre actuel de commerces suffisant (20 environ pour l’alimentaire),
- non intéressés par des jours d’ouverture en dehors des lundis et samedis.
Quant au choix du site, les 25% favorables à cette construction se partagent à 50/50 entre la place des Martyrs et la place de la gare et aucun d’entre eux n’a cité la rue Pasteur.
Ils justifient leur choix de marché couvert essentiellement en raison de la période hivernale et marquent une nette préférence pour une construction « écologique ». Tous ces commerçants non sédentaires, regrettent la morosité du marché du lundi.
Ces avis sont à l’opposé de ceux recueillis auprès des commerçants du centre ville et des consommateurs, tous demandeurs, avec des nuances, d’un marché couvert réservé aux seuls commerces non présents au centre ville tels que : fromagerie, poissonnerie, primeurs... mais investissement non prioritaire pour les clients qui déclarent spontanément: "LA PRIORITE C’EST LA PISCINE" à laquelle on peut ajouter : salle de gymnastique, complexe sportif, réfection des rues , trottoirs, etc.
Les commerçants du centre retiennent prioritairement une implantation rue Pasteur, choix sans doute dicté par sa proximité avec les rues de la Boule-d’Or et Gornet-Boivin.
La majorité de nos interlocuteurs se déclare favorable à nos suggestions d’animations, telles que : distribution de roses à la fête des mères et Saint-Valentin, dégustations de beaujolais nouveau... offertes par la municipalité, éventuellement en collaboration avec une association de commerçants ; opérations déjà effectuées avec succès dans d’autres communes.
En estimant à 2 millions d’euros le coût de construction d’une halle susceptible d’offrir 30 à 40 emplacements et d’accueillir spectacles et organisations, on se doit d’aborder également aussi, même si, il apparait difficile de raisonner ainsi pour tout projet communal, le retour sur investissement d’un tel projet. Ce que d’ailleurs ne se prive pas de nous demander la majorité de nos interlocuteurs, soucieux des finances locales. Avec une hypothèse « OPTIMISTE »: 40 emplacements loués lors de chaque marché et un spectacle ou fête, en moyenne mensuelle, le retour sur investissement serait réalisé en 25 ans. Une hausse des charges de fonctionnement (éclairage, eau, nettoyage, entretien...) est également prévisible.
En conclusion,
le marché couvert ne correspond pas à une demande des non sédentaires, mais plus sûrement à un choix « d’animation » porté par les commerçants du centre ville. Les clients, sans y être opposés, n’en éprouvent pas un besoin immédiat.
Ils justifient leur choix de marché couvert essentiellement en raison de la période hivernale et marquent une nette préférence pour une construction « écologique ». Tous ces commerçants non sédentaires, regrettent la morosité du marché du lundi.
Ces avis sont à l’opposé de ceux recueillis auprès des commerçants du centre ville et des consommateurs, tous demandeurs, avec des nuances, d’un marché couvert réservé aux seuls commerces non présents au centre ville tels que : fromagerie, poissonnerie, primeurs... mais investissement non prioritaire pour les clients qui déclarent spontanément: "LA PRIORITE C’EST LA PISCINE" à laquelle on peut ajouter : salle de gymnastique, complexe sportif, réfection des rues , trottoirs, etc.
Les commerçants du centre retiennent prioritairement une implantation rue Pasteur, choix sans doute dicté par sa proximité avec les rues de la Boule-d’Or et Gornet-Boivin.
La majorité de nos interlocuteurs se déclare favorable à nos suggestions d’animations, telles que : distribution de roses à la fête des mères et Saint-Valentin, dégustations de beaujolais nouveau... offertes par la municipalité, éventuellement en collaboration avec une association de commerçants ; opérations déjà effectuées avec succès dans d’autres communes.
En estimant à 2 millions d’euros le coût de construction d’une halle susceptible d’offrir 30 à 40 emplacements et d’accueillir spectacles et organisations, on se doit d’aborder également aussi, même si, il apparait difficile de raisonner ainsi pour tout projet communal, le retour sur investissement d’un tel projet. Ce que d’ailleurs ne se prive pas de nous demander la majorité de nos interlocuteurs, soucieux des finances locales. Avec une hypothèse « OPTIMISTE »: 40 emplacements loués lors de chaque marché et un spectacle ou fête, en moyenne mensuelle, le retour sur investissement serait réalisé en 25 ans. Une hausse des charges de fonctionnement (éclairage, eau, nettoyage, entretien...) est également prévisible.
En conclusion,
le marché couvert ne correspond pas à une demande des non sédentaires, mais plus sûrement à un choix « d’animation » porté par les commerçants du centre ville. Les clients, sans y être opposés, n’en éprouvent pas un besoin immédiat.
La rue Pasteur très enclavée ne peut accueillir une halle susceptible de devenir, avec un bel aspect architectural, « une vitrine » du commerce local. Parmi les autres emplacements cités, seule la place de la gare peut être retenue, même si, il est regrettable de ne pas avoir envisagé l’hypothèse de construction derrière l’Hôtel de Ville. Compte tenu de sa proximité avec des habitations, il ne semble pas raisonnable de projeter une implantation place des Martyrs.
A notre avis, ce projet de marché couvert devrait faire l’objet d’une réflexion globale sur l’aménagement de notre ville et particulièrement de son centre à l’horizon 2015 - 2020.
A notre avis, ce projet de marché couvert devrait faire l’objet d’une réflexion globale sur l’aménagement de notre ville et particulièrement de son centre à l’horizon 2015 - 2020.
Elle prendrait en compte le projet immobilier programmé sur le site SOROTEX prévoyant la construction de 350 logements, et qui, s’il se confirme, apportera une augmentation d’environ 1 000 habitants domiciliés à proximité du centre ville et de la gare. Dans cet optique et à ce jour, la place de la gare apparait comme le meilleur choix ; en incluant, si cette hypothèse est retenue, la création d’un parking enfin aménagé dans la cour marchandises SNCF actuelle. Ce dernier point présente déjà une urgence.
André Diot avec la collaboration de Maurice Protat
André Diot avec la collaboration de Maurice Protat
4 commentaires:
Félicitations pour ce brillant reportage, voilà de quoi nourrir un brillant débat, témoignages à l'appui.
Effectivement, votre opposition est constructive et vous travaillez en conséquence pour créer un véritable travail alternatif.
Bon courage,
Un Romillon attentif
je viens de lire l'article du marché couvert et je suis attérrée par ce projet qui ne convaint pas grand monde.
je pense que les 2 millions d'euros équivalents au coût de la construction pourrait être investir ailleurs : dans les écoles.
En effet, certaines écoles, dont celle de ma fille, sont dans un état lamantable et les conditions dans lesquelles nos enfants passent près de 6h par jour ne semblent pas très favorables.
(par exemple, à l'école Mignonnette, les enseignants ont du courage de faire classe dans de vieux préfabriqués ..)
Que fait la municipalité pour ces élèves dont les parents paient des impots à Romilly ?
Ne pourrait-on pas, en plus de locaux adéquats, investir dans du matériel informatique (comme il y en a dans l' école Gambetta par exemple)
Sachez que dans certaines écoles les élèves se partagent 3 ordinateurs. quelle honte!!!
je pense que la municipalité devrait mettre toutes ses capacités au service des écoliers romillons, ceci est une priorité.
Reine
Chapeau la gauche/gauche avec un reportage sur le commerce local au plus près de la réalité du terrain ! C'est comme ça que l'on construit une véritable opposition à une droite qui ne pense qu'a démolir le social et l'associatif et qui ne fera rien pour l'économie locale...
CONTINUEZ !!!!
Salut amis romillons. Très bonne idée d'avoir consulté toutes les parties concernées, c'est ça la vraie démocratie participative et de proximité qui fait si peur à certains élus. C'est en associant la population à vos actions que vous pourrez rassembler, la politique doit d'abord se faire dans la rue et non dans les salons. Bonne continuation.
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