jeudi 26 février 2009
ZOOM SUR LE CONSEIL MUNICIPAL
Telle monsieur Jourdain qui faisait de la prose sans le savoir, mine de rien, Hélène Turquin a fait de l’écologie, de l’économie, de la politique (au sens noble) avec sa brillante intervention sur les éoliennes « pas si écologiques que cela et surtout une bonne aubaine extrêmement rentable pour ses promoteurs » et de préférer « des mesures préventives et des recherches nouvelles en matière d’énergie ».
LIRE l'article d'H. Turquin
Ce sont les usagers qui paient !
En complément, Christophe Latrasse, avec la précision de celui qui connaît son sujet sur EDF et sa privatisation, a bien confirmé : « EDF a l’obligation de racheter le produit (l’électricité) des éoliennes plus cher que son coût et le refacture aux usagers, ce sont eux qui paient pour enrichir les promoteurs ».
Gestion : quand l’élève devient maître
« Une commune qui emprunte pour une piscine, par exemple, c’est comme un particulier qui fait un emprunt pour sa maison : tant qu’il n’a pas fini de rembourser, il a des dettes ». Expérience, clarté et simplicité dans les explications sur ce que sont les emprunts, l’endettement à ne pas confondre avec le déficit, les baisses injustes de la DGF (dotation globale de fonctionnement), Joë Triche a fait une intervention de maître sur la gestion de la ville lors du débat sur les orientations budgétaires 2009. L’expert-comptable, adjoint aux finances, M. Prieur, a certainement pensé « c’est le monde à l’envers ».
22 milliards d’euros au plan national comme ressources pour les communes ; si on taxait à 0,5% les actifs financiers des entreprises, voilà une possible réforme de la taxe professionnelle devait ajouter Joé Triché. De quoi dérouter, un instant, les certitudes de la majorité ; malheureusement en paroles mais pas dans les actes.
Carton jaune pour le maire Eric Vuillemin
Même si les petites « piques » sur les choix politiques de chacun font partie des « us et coutumes » dans les hémicycles des assemblées, on n’en ressort pas toujours grandi. Coup de fatigue ou contrarié d’être contesté, à un certain moment, le maire s’est laissé aller à un « anti communisme à 2 sous », s’emmêlant les crayons, en plein décalage avec la réalité du temps présent, frôlant même la diffamation envers des élus en se référant à la période de 1989.
De même, quelques attitudes répétées sont parfois un peu lourdes envers certains élus. Quelque soit l’opinion qu’on peut avoir sur chacun, le maire a le devoir de respecter ou de faire respecter tous élus dans le Conseil. Carton jaune... pour cette fois.
Ginette T.
- LIRE le compte-rendu du dernier Conseil municipal
mercredi 25 février 2009
PROJET DE MARCHE COUVERT
Notre collectif a réalisé une étude rapide sur ce projet, avec questionnaires remis aux commerçants du marché et interviews de commerçants du centre ville et clients. Enquête dont les principaux éléments sont repris ci-après.
Les commerçants du marché se déclarent, pour 75% d’entre eux, opposés au projet :
- crainte de la hausse des locations (10/30 euros maxi. acceptés),
- n’en ressentent pas l’utilité,
- nombre actuel de commerces suffisant (20 environ pour l’alimentaire),
- non intéressés par des jours d’ouverture en dehors des lundis et samedis.
Ils justifient leur choix de marché couvert essentiellement en raison de la période hivernale et marquent une nette préférence pour une construction « écologique ». Tous ces commerçants non sédentaires, regrettent la morosité du marché du lundi.
Ces avis sont à l’opposé de ceux recueillis auprès des commerçants du centre ville et des consommateurs, tous demandeurs, avec des nuances, d’un marché couvert réservé aux seuls commerces non présents au centre ville tels que : fromagerie, poissonnerie, primeurs... mais investissement non prioritaire pour les clients qui déclarent spontanément: "LA PRIORITE C’EST LA PISCINE" à laquelle on peut ajouter : salle de gymnastique, complexe sportif, réfection des rues , trottoirs, etc.
Les commerçants du centre retiennent prioritairement une implantation rue Pasteur, choix sans doute dicté par sa proximité avec les rues de la Boule-d’Or et Gornet-Boivin.
La majorité de nos interlocuteurs se déclare favorable à nos suggestions d’animations, telles que : distribution de roses à la fête des mères et Saint-Valentin, dégustations de beaujolais nouveau... offertes par la municipalité, éventuellement en collaboration avec une association de commerçants ; opérations déjà effectuées avec succès dans d’autres communes.
En estimant à 2 millions d’euros le coût de construction d’une halle susceptible d’offrir 30 à 40 emplacements et d’accueillir spectacles et organisations, on se doit d’aborder également aussi, même si, il apparait difficile de raisonner ainsi pour tout projet communal, le retour sur investissement d’un tel projet. Ce que d’ailleurs ne se prive pas de nous demander la majorité de nos interlocuteurs, soucieux des finances locales. Avec une hypothèse « OPTIMISTE »: 40 emplacements loués lors de chaque marché et un spectacle ou fête, en moyenne mensuelle, le retour sur investissement serait réalisé en 25 ans. Une hausse des charges de fonctionnement (éclairage, eau, nettoyage, entretien...) est également prévisible.
En conclusion,
le marché couvert ne correspond pas à une demande des non sédentaires, mais plus sûrement à un choix « d’animation » porté par les commerçants du centre ville. Les clients, sans y être opposés, n’en éprouvent pas un besoin immédiat.
A notre avis, ce projet de marché couvert devrait faire l’objet d’une réflexion globale sur l’aménagement de notre ville et particulièrement de son centre à l’horizon 2015 - 2020.
André Diot avec la collaboration de Maurice Protat
CONSEIL MUNICIPAL DU 20/02/2009
Le Conseil municipal qui s’est réuni vendredi 20 février avait pour thèmes principaux le débat sur les orientations générales du budget 2009 et l’emploi. Les craintes de l’opposition et les avertissements de Joë Triché depuis la campagne des municipales se sont révélés justes : Eric Vuillemin et son équipe vont bien endetter la ville par un nouvel emprunt de 2 millions d’euros.
MOTION DE SOUTIEN AU COLLEGE PAUL-LANGEVIN :
Ce conseil débutait par une belle unanimité. En effet, la proposition de Joë Triché de soutenir la motion du Conseil d’administration du collège Paul-Langevin au Recteur d’académie reçut l’aval de tous les élus. Elle porte sur la demande de créer deux postes d’assistants d’éducation pour ce collège qui devrait être classé en Zone d’éducation prioritaire et s’élève contre la suppression d’une classe de troisième où les élèves pouvaient bénéficier d’une découverte professionnelle de 6 heures dans leur emploi du temps hebdomadaire.
PERSONNEL COMMUNAL :
Le maire informa ensuite de sa décision de « décharger de ses fonctions » un membre du personnel communal. « Sans vouloir s’étendre » sur le sujet, M. Vuillemin a simplement laissé transparaître que celui-ci « n’a plus sa confiance ». Plus d’explications n’auraient pas nui au débat…
DEBAT SUR LES ORIENTATIONS GENERALES DU BUDGET 2009 : 2 MILLIONS D'€ D’ENDETTEMENT SUPPLEMENTAIRE !
Denys Prieur a présenté les orientations budgétaires 2009, prémices au débat qui allait suivre. Il souligna le caractère incertain du contexte national et international qui n’est pas sans répercussion sur les communes. La majorité municipale préconise l’investissement par l’emprunt, source de relance selon elle. Une baisse de 3% des taux d’imposition est assurée et la maîtrise des charges.
Un contrôle de gestion sera mis en œuvre, des créations de postes au sein du personnel communal (directeur général-adjoint et un chargé de mission notamment).
Les investissements s’élèveront à 7 millions d’euros. Afin d’y faire face, le recours à l’emprunt se fera à hauteur de 2 millions d’euros, malgré des recettes liées à une hausse des subventions perçues par la ville pour un montant de 1,8 million d’euros du fait des investissements plus importants. Ils permettront « des achats et une progression des travaux ».
Autres promesses et prévisions : travaux dans les écoles, abords du centre culturel, parkings, salle de gymnastique, dojo et vestiaires, rocade nord « enfin réalisée », …
Par contre, les subventions aux associations vont subir une nouvelle stagnation cette année.
Dans le budget annexe, il est prévu des travaux d’assainissement et un investissement d’un million d’euros pour le projet d’hôtel et de pépinière d’entreprises. L’opposition, dans son ensemble, s’est élevée contre le travail difficile qui lui revient, en raison du manque d’informations dont elle bénéficie : documents trop succincts, imprécis, reçus trop tardivement pour être examinés…
Joë Triché a fait remarquer l’augmentation des emprunts, donc l’endettement de la ville pour les 25 prochaines années et l’étroitesse de la marge de manœuvre pour les élus. Il souligna que l’appréciation des emprunts à risque posait question pour les finances communales.
Depuis 2001, la sous imposition de la taxe professionnelle a fait perdre 1,6 million d’euros pour Romilly. En effet le taux de taxe professionnelle appliqué à Romilly est inférieur aux taux moyen national. Les entreprises disparaissant malgré cela, la population continue de s’appauvrir, ce qui va accroître la demande sociale des victimes. Le contexte est difficile, les conséquences de la crise au niveau national font craindre plus de 350 000 chômeurs supplémentaires et Romilly n’y échappera pas. D’ailleurs, le groupe Cycleurope traverse actuellement une période de chômage partiel.
La suppression de la taxe professionnelle est annoncée par le gouvernement en 2010 ; les comptes des communes risquent d’être affaiblis, d’autant plus que les ressources diverses de la part de l’Etat pour les villes sont en diminution. En 2007 , la TP représente 4,6 millions d’euros dans le budget de la ville. Autre problème : le nombre d’habitants ayant baissé de 650 par rapport au dernier recensement, la dotation globale de fonctionnement attribuée par l’Etat sera diminuée. Dans le même temps, les charges de fonctionnement restent stables. Pour conclure, Denys Prieur a annoncé un réexamen de la dette avec les organismes financiers. En début d’année 2009, elle s’élève à 27 millions d’euros.
DEBAT SUR L’EMPLOI :
L’état mensuel des demandeurs d’emploi fait apparaître une stagnation au cours des 12 derniers mois. Monsieur Bonnefoi a annoncé que le nombre de chômeurs était de 954 au 9 janvier 2009, contre 961 un an plus tôt.
Joë Triché a proposé, suite aux incertitudes liées à la crise du capitalisme, d’envisager avec toutes les entreprises romillonnes, un travail sur les perspectives économiques, en matière de créations d’emplois, avec un point sur leur situation financière, leurs projets, leurs relations avec le secteur bancaire notamment.
Le but de cette concertation serait de pouvoir envisager l’avenir avec, par exemple, un questionnaire. C’est une démarche qui se veut constructive en donnant la possibilité de pouvoir travailler avec les élus. Selon Eric Vuillemin, les prévisions pour l’année 2009 à Romilly font état de 146 embauches par les entreprises locales. Nous souhaitons de tout cœur que les paroles de monsieur le Maire puissent s’avérer exactes et qu’elles ne seront pas ternies par un nombre supérieur de pertes d’emplois pour la ville.
PROJET DE TRANSFERT DE LA COMPETENCE POUR LA QUESTION DES EOLIENNES :
La création d’une zone de développement d’éoliennes a été l’occasion pour Hélène Turquin (Cf. article ci-dessous) de démontrer une maîtrise remarquable du sujet et d’alerter sur un projet qui, visiblement, mérite des explications. En fait, des projets germent sur Gélannes et Crancey et cela nécessita un transfert de compétences vers la communauté de communes.
Hélène Turquin a souligné la rentabilité énergétique faible, la courte durée de fonctionnement (20 ans) et… la rentabilité financière pour les établissements qui les exploitent. Pour les communes, la taxe professionnelle, payée au deux-tiers par l’Etat, n’est pas négligeable…
Les élus communistes et partenaires, ainsi que C. Maitrot (MRC), se sont abstenus sur le rapport présenté ; H. Guérin (PS) l'a voté.
ANTENNES-RELAIS TELEPHONIQUES : LE CHSCT DONNE UN AVIS DEFAVORABLE… MAIS…
Pour le moins choquante l’attitude de monsieur le Maire concernant les antennes-relais téléphoniques qu’il souhaite voir implanter rue Milford-Haven, aux abords du centre technique municipal.
Christophe Latrasse était intervenu auprès du sous-préfet pour demander l’invalidation de la délibération prise sur cette question, le Comité d’Hygiène et de sécurité et des conditions de travail n’ayant pas été saisi, comme le Code du travail le stipule. Celui-ci a été réuni au cours du mois de février et a émis un avis défavorable, mais… coup de théâtre, vendredi soir, le résultat n’étant pas conforme à ses attentes, M. Vuillemin sollicitera une seconde fois le CHSCT…
Pourvu que chaque décideur ne réorganise pas désormais des élections lorsque les résultats des précédentes ne seront pas ceux de ses désirs !
PARMI LES AUTRES QUESTIONS :
Adoption des propositions pour :
- la création d’un poste de « chargé de mission pour le développement économique de la ville »,
- l’indemnisation des frais de déplacement à l’intérieur de la commune pour les besoins des services municipaux,
- une convention concernant la médecine préventive entre le centre de gestion de la fonction publique territoriale de l’Aube et la Ville,
- un acompte pour pallier les difficultés financières du cinéma Eden, de la MJC et de Romilly Hand-Ball,
- la demande de subvention exceptionnelle du RS10,
- la réfection de la toiture du COSEC,
- la convention de mise à disposition du bâtiment modulaire pour la déchèterie dirigée par la communauté de communes,
- la cession de 9 200 M2 de terrain de la zone Jacquard à 53 000 euros en faveur de l’entreprise CR Bâti.
Il n’en sera pas de même pour l’artisan monsieur Ganança. Celui-ci devait acquérir un terrain cédé par la ville. Toutefois, la proposition d’accord qui comportait plus de clauses de la part de la ville qu’à l’origine a entraîné l'abandon de l’acheteur.
1 156 000 EUROS POUR 37 PLACES DE PARKING :
Le terrain derrière la mairie va enfin connaître l’aménagement pour (surtout) la mise à disposition de 37 places de parking. Coût total… 1 156 000 Euros (achat du terrain et aménagement)… A ce tarif (31 243 euros l’unité), les plus zélés de nos concitoyens risquent de porter plus d’attention à leur place de parking qu’à leur propre véhicule !
LIRE le compte-rendu du précédent Conseil municipal.
EOLIENNES : UN CHOIX POLITIQUE
- La création de ZDE est proposée au Préfet par les communes ou les communautés de communes. Actuellement, les préfets font primer l’accord de création de ZDE pour les communautés de communes plutôt que pour les communes, d’où la demande de transfert de compétence par les communes de Gélannes et de Saint-Hilaire.
- La création de ZDE depuis 2007 a pour but d’éviter la construction anarchique d’éoliennes.
- une possibilité de raccord au réseau,
- une prise en compte de l’environnement (oiseaux, paysage, monuments, ondes hertziennes et radio, distance des habitations).
De l'efficacité des éoliennes :
Au cours de la commission d’urbanisme, face à l’enthousiasme un peu naïf de la majorité, j’avais émis un avis mitigé sur l’efficacité électrique, écologique des éoliennes au souvenir un peu flou, certes, de mes lectures. Après m’être de nouveau documentée et avoir discuté avec le groupe qui va monter et gérer un parc dans mon village, je peux affirmer :
- qu’elles ne sont pas si "vertes" (= non émission de CO2) surtout quand on prend en compte leur cycle de vie (= la construction, le fonctionement, la destruction),
- mais très rentables financièrement pour leur promoteurs, opérateurs (d’ailleurs les grands groupes privés s’y sont engouffrés : Total, Alstom, Areva…).
Les scientifiques reprochent à l’eolien :
- de n'être pas si "vert" qu’on le croit (bien plus que les hydrocarbures et la biomasse, mais moins que le nucléaire qui, par ailleurs, a d’autres gros défauts),
- la production d’électricité est intermittente, ce qui oblige en l’état actuel des réseaux à utiliser une autre énergie facilement mobilisable pour un approvisionnent en continu celle-ci souvent thermique donc très polluante ; cette intermittence fragilise le réseau,
- une densité énergétique très faible (par unité de surface l’éolien comme toutes les renouvelables ne peut fournir qu’une faible puissance comparée aux combustibles nucléaires et aux hydrocarbures),
- une incapacité à stocker sa production.
EN CONCLUSION : LE CHOIX DE SUBVENTIONNER GENEREUSEMENT L’EOLIEN EST POLITIQUE ET ECONOMIQUE MAIS PAS ECOLOGIQUE.
jeudi 19 février 2009
RABARDELS - MELOMANIES :
OU EN SOMMES-NOUS ?
Les raisons invoquées de tels choix sont la non-maîtrise des aspects financiers dans l’organisation de ces manifestations culturelles.
A cette séance du Conseil municipal, les élus communistes et partenaires ont avancé la proposition d’un « statu quo » pour l’année 2009 et la poursuite des contacts avec la MJC afin d’éviter tout débordement financier exagéré.
lundi 16 février 2009
LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE
Les progrès techniques, en effet, peuvent permettre d'imposer à d'autres pays des produits plus performants , moins coûteux en énergies fossiles, plus respectueux du développement durable.
C'est pourquoi la recherche scientifique d'un pays est le fer de lance de ces progrès. Il est nécessaire que tous les gouvernements des pays qui souhaitent améliorer la vie de leurs habitants privilégient cette recherche scientifique, en investissant dans la rémunération des chercheurs, dont la rentabilité ne peut être exigée à court terme.
GANDRANGE
A l'heure de la « mondialisation », il est évident qu'un pays qui fut autrefois « en voie de développement » et qui accède, peu à peu, au cercle fermé des « pays riches » (je veux parler de l'Inde) souhaite progresser. Ces progrès, par un phénomène de vases communicants, ne peuvent se faire que par un nivellement des richesses d'un pays à un autre.
jeudi 12 février 2009
ANTENNES-RELAIS
Le maire doit suspendre son actuel projet d’implantation d’antennes-relais et demander à l’opérateur Orange de présenter d’autres solutions ; des solutions qui permettent une bonne couverture des abonnés de la téléphonie mobile et garantissent la santé des salariés et de la population.
Dès que ce projet d’installation de telles infrastructures à proximité d’habitations, d’une école maternelle (Elsa-Triolet) et du lieu de travail du personnel communal, les élus communistes ont exprimé leurs réserves. Cela peut, en effet, comporter des risques pour la santé des personnes vivant et travaillant au voisinage de ces antennes. Ajoutons que l’avis du CHSCT du personnel communal n’a pas été sollicité par le maire alors que c’est une obligation compte-tenu que des agents communaux travaillent dans le secteur.
Tout ceci a conduit les élus communistes à ne pas laisser ce dossier en l’état. Par l’intermédiaire de Christophe Latrasse, ils se sont adressés au Sous-Préfet dès le 17 décembre pour lui demander d’annuler la délibération, votée au Conseil municipal du 6 décembre à l’exception des élus de gauche. Cette délibération autorisait Orange à installer une antenne-relais au centre technique municipal, rue Milford-Haven, et sur le château d’eau, rue Marcel-Bardin.
Suite à cette démarche, le maire s’est trouvé dans l’obligation de revenir à la case départ, à savoir consulter le CHSCT. Ce dernier, réuni le 5 février, a émis un avis défavorable.
Depuis, les craintes exprimées par les élus communistes viennent d’être confirmées par un jugement de la Cour d’Appel de Versailles, en date du 4 février 2009, qui confirme un jugement antérieur prononcé par le Tribunal de Grande Instance de Nanterre et alourdit les sanctions requises à l’encontre de Bouygues-Télécom.
Cet opérateur se trouve condamné :
- à démanteler ses installations sous astreinte de 500 € par jour de retard,
- à verser à chacun des couples concernés 7 000 € au titre de réparation du préjudice subi,
- à verser à l’ensemble des parties requérantes 6 000 € au titre du dispositif de l’article 700 du Code de procédure civile.
Ces différents éléments suffisent pour que le maire renonce à son projet initial. Aucun risque ne doit être pris sur la santé des habitants et du personnel communal : le principe de précaution doit être appliqué.
Les élus communistes du Conseil municipal
mardi 3 février 2009
LE ROND-POINT DE LA GARENNE NE SUFFIRA PAS
Les travaux de réalisation du rond-point du pont de la Garenne sur la RD 619 sont sur le point de démarrer. L’objectif annoncé de ce futur équipement est de fluidifier la circulation intense sur cet axe routier. 12 000 véhicules l’empruntent chaque jour avec de très nombreux poids lourds.
Or, les projets d’aménagements de la zone de l’aérodrome – personne ne s’en plaindra – vont encore aggraver les difficultés de circulation et la gêne pour les riverains de ce secteur.
Aussi cet investissement de plus de 600 000 € dans ce rond-point risque très vite de s’avérer insuffisant. En effet, la seule vraie solution durable pour atténuer sensiblement les nuisances de circulation, de bruit et de pollution est de diminuer le volume du trafic sur cette RD 619. Parmi les 12 000 véhicules-jour qui l’empruntent, une très grande proportion ne représente que du transit n’apportant aucune activité à notre ville. Ce transit représente au moins la moitié des 12 000 véhicules qui utilisent cette route.
C’est pourquoi, la seule solution pérenne consiste à réaliser au plus vite la déviation de Romilly. Avec le transfert des routes nationales aux départements, cela dépend maintenant uniquement du Conseil général.
Conscient de cette situation, dès 2004, j’ai décidé de relancer ce dossier dont plus personne n’osait parler tellement il paraissait hors de portée. Dans cet esprit, j’ai remis au président du Conseil général une pétition signée par plus de deux mille personnes, ce qui témoigne de l’intérêt porté par la population à ce dossier. A chaque session budgétaire, au moment de la discussion sur le volet routier, j’interviens sur ce projet comme sur celui de la rocade nord.
Depuis, celui de la RD 619 a été retenu par l’assemblée départementale qui a voté des crédits d’études. Mais au train où vont les choses, il est à craindre qu’il faudra encore beaucoup de temps pour le voir se concrétiser… à moins que tout le monde s’y mette, élus et population pour appuyer sur l’accélérateur !
Ce dossier devient, en effet, de plus en plus urgent. Alors que, face à la crise financière, il est nécessaire de relancer l’investissement public, en plus d’une augmentation significative du pouvoir d’achat, la réalisation la plus rapide possible d’un tel équipement aurait un double impact positif :
- pour les riverains en attente depuis des années de cette déviation,
- pour l’emploi à un moment où l’on parle beaucoup de licenciements et de ralentissement de l’activité économique.
Joë Triché, Conseiller général, Conseiller municipal